Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir du dernier bilan israélien, et quelque 250 enlevées et emmenées à Gaza.
Parmi ces otages, 129, dont certains pourraient être morts, sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant, et y menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état vendredi de 20.057 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents et plus de 50.000 blessés.
Voici les derniers développements:
18 morts dans un camp de réfugiés
Selon le ministère de la Santé du Hamas, une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Nusseirat (centre) a fait au moins 18 morts dans la nuit.
Infrastructures "terroristes" localisées
L'armée israélienne a annoncé avoir "identifié des terroristes armés qui tentaient d'attaquer les soldats et ont été éliminés" près de Gaza-ville (nord). "Plusieurs infrastructures terroristes ont été localisées" et "détruites", a-t-elle ajouté.
L'armée poursuit également "ses tirs d'artillerie lourde" sur Jabaliya (nord) et Deir el-Balah (centre), selon le Hamas. Des frappes ont aussi visé le secteur de Khan Younès, dans le sud, selon des images de l'AFP.
L'ONU exige une aide "à grande échelle"
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé vendredi l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza "à grande échelle".
La résolution, qui n'appelle pas à un cessez-le-feu immédiat dont ne voulaient pas les Américains, demande de "créer les conditions d'une cessation durable des hostilités".
Le "vrai problème" pour l'acheminement de l'aide est "la façon dont Israël conduit son offensive", a accusé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Réactions d'Israël et du Hamas
"Israël continuera à agir conformément au droit international, mais examinera, pour des raisons de sécurité, toute assistance humanitaire à Gaza", a réagi le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, sur X (ex-Twitter). Le Hamas a jugé résolution "insuffisante".
"Aucun endroit sûr"
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé samedi qu'un ordre d'évacuation de l'armée israélienne à l'intention d'habitants du centre de la bande de Gaza les déplacerait vers des zones où des frappes aériennes sont en cours.
"Il n'y a nulle part où les gens peuvent aller. Aucun endroit n'est sûr", a affirmé l'agence.
Famine et maladies
"L'exigence la plus pressante pour la population de Gaza est un cessez-le-feu immédiat", a estimé chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en rappelant que "la faim, la famine et la propagation de maladies" menacent largement le territoire.
Frappe de drone sur un navire
Après des attaques de drones répétées en mer Rouge revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen, alliés du Hamas, un drone a frappé samedi un navire commercial dans l'océan Indien, ont indiqué deux agences maritimes, l'une d'elles affirmant que le navire était lié à Israël. L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Tensions à la frontière avec le Liban
La tension reste vive à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où l'armée israélienne a annoncé samedi avoir mené de nouvelles frappes contre des positions du Hezbollah libanais, un autre allié du Hamas.
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