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Mineurs incités à voler à Paris: six Algériens seront jugés pour traite d'êtres humains en janvier

La Tour Eiffel, à Paris. Photo d'illustration AFP

Le procès de six ressortissants algériens soupçonnés de traite d'êtres d'humains aggravée au détriment de mineurs isolés incités à voler à Paris sous l'emprise de psychotropes a été renvoyé jeudi à début janvier, en raison d'une erreur de procédure, l'un des prévenus ayant reçu trop tard sa citation à comparaître.

Les six hommes, âgés de 23 à 39 ans, tous placés en détention provisoire, sont soupçonnés d'avoir rendu des enfants et des adolescents, originaires du Maroc pour la plupart, accros aux médicaments psychotropes pour les pousser à voler sur le parvis du Trocadéro, haut lieu touristique parisien proche de la Tour Eiffel.

Ils devaient comparaître pour traite d'êtres humains au détriment de mineurs, trafic de stupéfiants et de psychotropes et recel de vols, des faits commis entre l'année 2021 et leur interpellation, en juin 2022. Un septième, libre sous contrôle judiciaire, est lui poursuivi pour trafic de psychotropes et recel de vols, mais pas pour traite. 

Mais après l'appel des prévenus et la lecture des faits reprochés, la présidente du tribunal, Marine Ramspacher, s'est adressée à l'un des prévenus, âgé de 39 ans, expliquant que le tribunal n'était "pas valablement saisi" de son cas car "l'ordonnance du juge d'instruction ne (lui) avait pas été notifiée en détention dans le délai légal de dix jours avant l’audience". Ne pouvant le juger, le tribunal pouvait soit disjoindre son cas, et faire comparaître les six autres prévenus, soit renvoyer l'ensemble du dossier.

Le tribunal "renvoie l'affaire pour l'ensemble des prévenus" afin de préserver le "respect du contradictoire", a tranché la présidente après une suspension d'audience. L'audience se tiendra les 9 et 10 janvier après-midi, puis les 11 et 12 janvier toute la journée, a-t-elle précisé.

Les avocats des parties civiles, douze jeunes mineurs isolés âgés de 7 à 16 ans lors des faits, dont aucun n'était présent à l'audience, ainsi que l'association Hors Les Murs, s'étaient eux aussi prononcés pour un renvoi global.

Le procès de six ressortissants algériens soupçonnés de traite d'êtres d'humains aggravée au détriment de mineurs isolés incités à voler à Paris sous l'emprise de psychotropes a été renvoyé jeudi à début janvier, en raison d'une erreur de procédure, l'un des prévenus ayant reçu trop tard sa citation à comparaître.

Les six...