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Dernières Infos - Guerre Hamas - Israël

Des associations féministes françaises assurent défendre "toutes les femmes"


Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par les frappes israéliennes dans le centre de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023. Photo MAHMUD HAMS / AFP

Accusées de nier les violences commises contre des Israéliennes par des commandos du Hamas, plusieurs associations féministes françaises ont affirmé mardi lutter pour « toutes les femmes ».

« Nous condamnons sans ambiguïté les crimes sexuels et sexistes, viols et féminicides commis par le Hamas, qui ont particulièrement visé les femmes » mais aussi les personnes LGBTQ+ et les enfants, a affirmé le collectif « Nous toutes », dans un communiqué commun signé avec d'autres associations féministes.

Depuis l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, ce collectif, et plus largement les associations et figures féministes, sont pointées du doigt pour leur « silence » sur les informations et témoignages faisant état de viols commis sur des femmes israéliennes par des membres du groupe islamiste palestinien, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

Ces reproches, virulents sur les réseaux sociaux, ont gagné en vigueur samedi 25 novembre à Paris lors d'une grande marche rassemblant des dizaines de milliers de personnes contre les violences faites aux femmes à l'appel du collectif « Nous toutes » et d'autres associations féministes.

Lors de cette marche, un cortège de femmes « venues rappeler les exactions sexistes et les viols de masse commis par le Hamas le 7 octobre » a « été menacé et empêché de défiler par des militants violents issus notamment du NPA et LFI » (partis de la gauche radicale française), a dénoncé samedi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) sur le site X (ex-Twitter). « On s'est senties menacées par un groupe d'une trentaine d'hommes habillés en noir. On ne sait pas qui ils étaient mais ils faisaient vraiment peur », a témoigné auprès de l'AFP Maya, l'une de ces manifestantes, qui préfère taire son patronyme.

Face aux critiques, les associations organisatrices ont assuré que « des organisations et des personnes juives féministes étaient présentes aux côtés des autres organisations et collectifs féministes », affirmant qu'il « avait été annoncé que la manifestation porterait aussi cette lutte ».

Dans un communiqué distinct, la présidente de la « Fondation des femmes », Anne-Cécile Mailfert a assuré avoir dès le 13 octobre « pris la parole pour dénoncer sans ambiguïté cette attaque terroriste et antisémite, ainsi que les crimes de viols commis contre les femmes en temps de conflit ». Elle appelle, par ailleurs, à ce « que la lumière soit faite sur ce qui s'est passé exactement » lors de la manifestation de samedi à Paris et souhaite « que l'ensemble du mouvement féministe soit en capacité de s'assurer à l'avenir qu'aucune femme ne soit jamais intimidée lorsqu'elle dénonce des violences. »

La ministre des Familles Aurore Bergé s'était interrogée dimanche sur un féminisme « à géométrie variable ». « On ne trie pas les violences en fonction des conflits des individus ou des nationalités », a aussi estimé mardi devant l'Assemblée nationale la ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Bérangère Couillard, conditionnant au respect de « ces valeurs universelles » le versement de subventions aux associations.

Accusées de nier les violences commises contre des Israéliennes par des commandos du Hamas, plusieurs associations féministes françaises ont affirmé mardi lutter pour « toutes les femmes ».« Nous condamnons sans ambiguïté les crimes sexuels et sexistes, viols et féminicides commis par le Hamas, qui ont particulièrement visé les femmes » mais aussi les personnes LGBTQ+ et les...