La Chine a salué mercredi l'accord conclu sous l'égide du Qatar pour une trêve humanitaire à Gaza en l'échange de la libération d'otages enlevés en Israël par des militants du Hamas.
« Nous saluons l'accord de cessez-le-feu temporaire entre les parties concernées et espérons qu'il permettra d'apaiser la crise humanitaire, de contribuer à la désescalade et réduire les tensions », a indiqué à la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.
La Chine a salué mercredi l'accord conclu sous l'égide du Qatar pour une trêve humanitaire à Gaza en échange de la libération d'otages enlevés en Israël par des militants du Hamas.
« Nous saluons l'accord de cessez-le-feu temporaire entre les parties concernées », a commenté devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.
La Chine espère que la trêve « permettra d'apaiser la crise humanitaire, contribuera à la désescalade et réduira les tensions », a ajouté la porte-parole, soulignant que Pékin appelle « depuis le début du conflit » à un « cessez-le-feu ».
Le président chinois Xi Jinping avait lui-même plaidé mardi pour un arrêt immédiat des hostilités et la libération des « détenus civils », lors d'un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents, Brics.
Le gouvernement israélien a donné son feu vert mercredi à un accord visant à obtenir la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans la bande de Gaza, premier signe tangible de répit après des semaines de guerre.
Le Qatar, qui n'entretient pas de relations officielles avec Israël mais est proche du Hamas comme des Etats-Unis, a été très impliqué dans la médiation.
La guerre entre le Hamas et Israël a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, d'une ampleur et d'une violence inédite dans l'histoire d'Israël. Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes ont été tuées et 240 autres prises en otages ce jour-là, en grande majorité des civils.
En représailles, Israël a juré d' »anéantir » le Hamas, son armée pilonnant sans relâche la bande de Gaza, qu'il contrôle. Mais l'ampleur des destructions et le bilan humain suscitent la réprobation d'une partie de la communauté internationale.
Au total, plus de 14.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont 5.840 enfants, selon le mouvement islamiste.
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