Le langage universel de l’art

La huitième édition de la Rome Art Week s’est tenue fin octobre à la Villa Altieri. Elle a réuni cinquante artistes venus de différents pays dont la peintre libanaise Corine Gholam Fawaz qui a participé avec deux de ses peintures acryliques sur toile.

À cette occasion, les organisateurs ont voulu faire face aux horreurs de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avec un événement différent « Beyond The Clouds ». Deux artistes internationaux, l’Ukrainien Aljoscha et le Russe Ilya Fedotov-Fedorov, ont collaboré pour créer une œuvre commune comme un témoignage de la capacité de l’art à agir comme un pont au-delà du présent, au-delà de la souffrance, au-delà de la tempête.

Un des tableaux de l’artiste libanaise Corine Fawaz Gholam exposé pendant la Rome Art Week. Photo DR

L’événement organisé par la start-up ArtShares a voulu témoigner du langage universel de l’art face au drame d’un conflit, le conflit russo-ukrainien, qui ne montre aucun signe de résolution et interpelle à rechercher des opportunités de dialogue, de toutes les manières possibles. En temps de guerre, est-il possible que deux artistes issus de deux nations antagonistes puissent créer ensemble une œuvre d’art qui éclaire une autre vision ? La réponse est venue par l’exposition de l’œuvre commune des deux artistes, qui s’est offerte au public comme la révélation d’une paix possible qui va au-delà de toutes les barrières, et qui se projette au-delà des nuages, vers l’espoir.

Une multiplicité de biosculptures composites, presque en apesanteur et éthérées, autosuffisantes et ouvertes, se sont unies et réunies en un grand organisme futuriste, une créature inconnue qui semble maintenue à flot par une impulsion intérieure. L’installation en verre acrylique PETG et granulés de plastique recyclable a pris le nom de Blooming skin of brain Paradise.