Les Émirats arabes unis promettent de traiter un millier d’enfants blessés à Gaza

Les Émirats arabes unis ont déclaré jeudi leur intention de traiter 1 000 enfants palestiniens de Gaza, sans dire comment ces derniers quitteraient l’enclave assiégée par Israël pour l’État du Golfe, rapporte l’agence de presse Reuters ce jeudi.

Israël a resserré son blocus et bombardé Gaza pendant près de quatre semaines en représailles à l’attaque du 7 octobre du Hamas islamiste qui, selon les autorités israéliennes, a tué 1 400 personnes. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza, 9 061 Palestiniens, dont 3 769 enfants, ont été tués dans des frappes israéliennes depuis le 7 octobre, annonce l’AFP ce jeudi.

La frontière de Gaza avec l’Égypte - à Rafah, le seul point de sortie en dehors des passages clos de la frontière avec Israël – est restée largement fermée depuis le 7 octobre. Mais plusieurs centaines de ressortissants étrangers et un petit nombre de Palestiniens blessés qui seront traités dans des hôpitaux égyptiens sont entrés en Égypte depuis mercredi.

Le Qatar a négocié cet accord pour permettre à certaines personnes de quitter Gaza. Une source diplomatique a déclaré que quelque 7 500 détenteurs de passeport étranger quitteraient l’enclave dans un intervalle de deux semaines environ.

L’agence de presse d’État des Émirats arabes unis, WAM, a rapporté que le président émirati Mohammad ben Zayed al Nahyan avait ordonné aux hôpitaux de traiter 1 000 enfants palestiniens de Gaza « accompagnés de leurs familles ».

Il n’est pas encore clair si ces enfants et leurs familles pourront être en mesure de quitter Gaza en vertu de l’accord négocié par le Qatar, qui impliquait Israël et les États-Unis.

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats n’a pas répondu aux questions envoyées par e-mail concernant les plans des Émirats arabes unis pour fournir un traitement et accueillir les Palestiniens. L’ambassade d’Israël à Abou Dhabi a refusé de commenter.

WAM a rapporté que les enfants palestiniens « rentreraient chez eux » après avoir reçu des soins médicaux.