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Dernières Infos - Guerre Hamas - Israël

Le chef de l'ONU "atterré" par les bombardements du camp de réfugiés à Gaza

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'adresse aux médias lors de sa visite au temple Maya Devi, sur le site de Lumbini, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, le 31 octobre 2023. Photo d'illustration PRAKASH MATHEMA/AFP

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est « atterré » par les bombardements par Israël du camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza qui a fait des dizaines de morts, a indiqué son porte-parole. « Le secrétaire général est atterré par l'escalade de la violence à Gaza, y compris la mort de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, dans des frappes aériennes israéliennes dans des zones résidentielles du camp de réfugiés de Jabaliya densément peuplé », mardi et mercredi, a déclaré Stéphane Dujarric.

« Le secrétaire général répète que toutes les parties doivent respecter le droit humanitaire international, y compris les principes de différenciation, de proportionnalité et de précaution. Il condamne dans les termes les plus forts la mort de civils », a-t-il ajouté, répétant l'appel à « toutes les parties de mettre un terme à ces violences et souffrances choquantes » ainsi que la libération des otages par le Hamas. Les bombardements de Jabaliya sont « simplement la dernière atrocité en date frappant les habitants de Gaza, où les combats sont entrés dans une phase encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus épouvantables », a déclaré de son côté dans un communiqué le chef des affaires humanitaires de l'ONU Martin Griffiths.

« A Gaza, des femmes, des enfants et des hommes meurent de faim, sont traumatisés et tués dans des bombardements. Ils ont perdu toute foi en l'humanité et tout espoir dans l'avenir », a insisté Martin Griffiths, de retour d'un déplacement en Israël et en Cisjordanie, tout en répétant sa condamnation des attaques « brutales » du Hamas du 7 octobre. « Pendant ce temps, le monde semble incapable, voire réticent à agir. Cela ne peut pas continuer », a-t-il déploré, mettant en garde contre « des conséquences bien au-delà de la région ».

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a de son côté pu se rendre à Gaza mercredi, via le point de passage de Rafah, a indiqué Stéphane Dujarric. Il est « le plus haut responsable de l'ONU à être autorisé à entrer à Gaza depuis le début de la guerre », a-t-il ajouté. Le personnel de l'UNRWA, dont 70 membres ont été tués jusqu'ici, lui a souligné le besoin de carburant et « de plus » d'aide humanitaire.

Selon l'ONU, 59 camions apportant eau, nourriture et matériel médical sont entrés mardi dans la bande de gaza via Rafah, le convoi le plus important depuis le 21 octobre, jour de l'ouverture de ce point de passage avec l'Egypte après le siège imposé à l'enclave palestinienne en réponse à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas du 7 octobre. Au total, 217 camions d'aide sont désormais entrés à Gaza par Rafah depuis le 21 octobre, a précisé Stéphane Dujarric. Contre environ 500 camions qui entraient à Gaza chaque jour avant le 7 octobre.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est « atterré » par les bombardements par Israël du camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza qui a fait des dizaines de morts, a indiqué son porte-parole. « Le secrétaire général est atterré par l'escalade de la violence à Gaza, y compris la mort de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, dans des frappes aériennes...