Rechercher
Rechercher

Sport - Football - Ligue des Champions

Lens peut encore rêver

En arrachant le nul face au PSV Eindhoven (1-1), les Sang et or entretiennent leur espoir de qualification.

Elye Wahi célébrant son but inscrit lors du match de Ligue des champions entre le RC Lens et le PSV Eindhoven, mardi au stade Bollaert de Lens. François Lo Presti/AFP

Mené et amorphe dans le jeu, Lens s'est néanmoins réveillé peu après l'heure de jeu pour obtenir un match nul à domicile mardi contre le PSV Eindhoven (1-1) qui entretient ses espoirs de huitièmes de finale en Ligue des champions.

Les Sang et or descendent à la deuxième place du groupe B avec cinq points, puisque dans le même temps Arsenal, nouveau leader avec une unité de plus, s'est imposé (2-1) à Séville (3e, deux points), tandis que le club néerlandais reste dernier (deux points également).

L'événement a été marqué par des altercations entre ultras néerlandais et forces de l'ordre un peu plus de deux heures avant le coup d'envoi. Alors que le calme était revenu aux abords du Stade Bollaert, de nouveaux heurts ont éclatés à la mi-temps dans l'enceinte, cette fois entre supporteurs des deux camps.

Cette agitation dans les gradins tranchait alors avec une première période peu animée. Loin de l'envie folle déployée à Séville (1-1) puis sur cette même pelouse contre Arsenal pour un exploit mémorable (2-1), les joueurs du club artésien ont joué sans rythme pendant près d'une heure.

Ils avaient pourtant bien débuté, avec un bloc qui a avalé le PSV pendant les premières minutes du match, récupérant des ballons hauts. Mais les joueurs de l'Artois ont répondu aux approximations des joueurs de Peter Bosz par d'autres approximations.

Elye Wahi a ainsi manqué sa reprise après un premier centre dangereux venant du côté droit (5e), avant que Deiver Machado ne décoche une tentative trop centrale pour inquiéter l'ancien gardien de l'OGC Nice Walter Benitez (9e).

« J'ai voulu redynamiser l'équipe »


Après avoir allumé les premières mèches, Lens s'est montré incapable d'imprimer du rythme. C'est finalement l'ailier mexicain Hirving Lozano qui a obtenu la meilleure occasion du premier acte en enroulant une frappe qui a heurté le poteau gauche des cages lensoises (27e).

Pire, le Racing Club a franchement baissé de pied en début de seconde période et a été dominé par le PSV un bon quart d'heure, avant que la sentence n'arrive : l'ailier belge Johan Bakayoko a marqué d'une frappe flottante, trompant la vigilance de Brice Samba, pas exempt de tout reproche (54e).

Sentant que le match échappait à son équipe, l'entraîneur lensois Franck Haise a alors procédé à un triple changement offensif : David Pereira da Costa, Adrien Thomasson et Wesley Saïd sont entrés en jeu (63e). Effet immédiat : les Lensois se sont projetés en nombre.

« Le triple changement devait nous apporter plus de qualité dans la prise d'initiative, dans la prise de risque, a commenté Franck Haise après la rencontre. J'ai voulu redynamiser l'équipe et la rendre plus joueuse et plus entreprenante. »

Wahi encore buteur

Déjà auteur du but de la victoire contre Arsenal, Elye Wahi a décoché une reprise de volée digne d'un pratiquant de kung-fu à la réception d'un centre de Frankowski pour égaliser (65e), prouvant une nouvelle fois qu'il est l'homme des soirées de Ligue des champions.

Atone depuis l'ouverture du score adverse, Bollaert a rugi de nouveau, et Lens a failli faire basculer le match dans les quatre minutes qui ont suivi, donnant encore plus de sens à cette phrase prononcée par Franck Haise après le match nul contre Lille (1-1) en Ligue 1 : « les ressources mentales font partie de notre ADN. On ne doit pas lâcher là-dessus. »

Lens est parvenu à revenir au score lors de ces trois matches de C1 cette saison, signe de son abnégation mais aussi de sa tendance à jouer à réaction.

Mais malgré d'autres occasions moins franches, Lens a dû partager les points avec son adversaire a priori le plus abordable, avec somme toute le sentiment d'avoir sauvé les meubles.

« Nous avons eu du mal, malgré une bonne entame pendant dix minutes, à bien animer défensivement, pour récupérer le ballon dans de bonnes conditions, et à jouer, à se libérer », a admis Franck Haise dans la foulée du match.

Pour se paver le chemin vers les huitièmes de finale de la plus prestigieuse compétition européenne de clubs, il lui faudra certainement battre le même adversaire lors de la prochaine journée, le 8 novembre aux Pays-Bas.

Arsenal s'en sort à Séville

Dans l'autre match de ce groupe B, les Gunners sont allés s'imposer sur la pelouse du Séville FC (2-1) et doublent ainsi les Lensois en tête du classement avec 6 unités au compteur.

Les hommes de Mikel Arteta, battus à Bollaert début octobre (2-1), ont pu compter sur la grande forme de Gabriel Jesus, qui a d'abord  lancé son compatriote Gabriel Martinelli parti seul tromper Nyland (45+4, 1-0), s'offrant ainsi son premier but en Ligue des champions.

Jesus s'est ensuite chargé de doubler la mise en trouvant la lucarne gauche après avoir effacé Jesus Navas à l'entrée de la surface (54e, 2-0). Son troisième but en trois rencontres de C1 cette saison.

Au lieu d'enfoncer les Sévillans, ce deuxième but les a piqués dans leur orgueil, le Serbe Nemanja Gudelj, fautif sur l'ouverture du score, réduisant la marque de la tête sur corner (58e, 2-1). Les Andalous ont continué de pousser, mais les tentatives d'Ocampos et de l'ancien lyonnais Mariano Diaz ont trouvé sur leur chemin la charnière centrale Saliba-Gabriel, et les gants de David Raya.

Sergio Ramos, de retour dans le premier club de sa carrière, a manqué la balle de l'égalisation, sa tête décroisée filant à quelques centimètres du but de l'Espagnol (90e), qui s'est ensuite envolé pour dévier un centre de Juanlu venu de la droite (94e).

Mené et amorphe dans le jeu, Lens s'est néanmoins réveillé peu après l'heure de jeu pour obtenir un match nul à domicile mardi contre le PSV Eindhoven (1-1) qui entretient ses espoirs de huitièmes de finale en Ligue des champions.

Les Sang et or descendent à la deuxième place du groupe B avec cinq points, puisque dans le même temps Arsenal,...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut