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Dernières Infos - Gaza

Plus que 4 à 5 jours de vivres dans les magasins, selon l'ONU


Un membre de la défense civile palestinienne dégage des débris d'un bâtiment après une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 octobre 2023. Photo d'illustration SAID KHATIB/AFP

Il ne reste plus que quatre à cinq jours de nourriture dans les magasins de la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne suite à l'attaque sanglante du Hamas, a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi. "Dans les magasins, les réserves (de nourriture) sont de quelques jours, peut-être quatre ou cinq jours", a indiqué une porte-parole du PAM, Abeer Etefa, lors d'un point de presse à Genève, en visioconférence depuis Le Caire, alors qu'un accord sur l'entrée de l'aide piétine depuis des jours.

"Les magasins rencontrent d'énormes difficultés pour se réapprovisionner dans les entrepôts" qui eux disposent encore de réserves alimentaires mais se situent dans la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, a-t-elle expliqué. Israël a déclaré la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, qui a lancé le 7 octobre une attaque meurtrière sans précédent sur le sol israélien ayant fait plus de 1.400 morts, en majorité des civils, selon l'armée israélienne. 

Les autorités israéliennes ont aussi indiqué lundi que 199 otages avaient été enlevés. Israël a riposté en pilonnant sans relâche la bande de Gaza, faisant au moins 2.750 morts, principalement des civils, selon les autorités locales, et se prépare à une offensive terrestre dans l'enclave.  L'armée israélienne a appelé les habitants de la bande de Gaza à évacuer le nord de ce territoire et indiqué que la ville de Gaza était au coeur de ses opérations car c'est l'endroit où sont basés les dirigeants du Hamas.

Une intense activité diplomatique se poursuit pour tenter d'éviter que la guerre n'embrase la région mais aussi pour épargner les civils pris au piège, privés d'aide humanitaire. Le point de passage de Rafah, seule ouverture de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, reste fermé, rendant impossible l'entrée de l'aide d'urgence. 

Mardi, des convois d'aide stationnés dans le Sinaï, en Egypte, ont cependant pris la route vers Rafah sans qu'il soit possible de savoir si la frontière allait rouvrir. "Je pense que tout le monde espère encore que nous pourrons entrer à l'intérieur (de Rafah) et c'est pourquoi davantage d'aide est en cours d'acheminement", a indiqué Mme Etefa,  indiquant que les personnes qui ont besoin de cette assistance se trouvent seulement "à quelques kilomètres de là" mais "ne peuvent pas en bénéficier".

Pour l'instant, l'aide alimentaire continue d'affluer dans la région et "est en attente à la frontière", a-t-elle assuré, indiquant qu'un nouveau vol du PAM était attendu dans la journée. Martin Griffiths, chargé des situations humanitaires d'urgence à l'ONU, doit arriver mardi au Proche-Orient pour aider aux négociations sur l'acheminement de l'aide à Gaza. 

Son porte-parole à Genève, Jens Laerke, a indiqué lors du point de presse que M. Griffiths devait arriver dans la journée au Caire.  Il doit se rendre également en Israël, et "si les conditions le permettent, il se rendra dans les territoires palestiniens occupés", a indiqué son porte-parole, sans toutefois préciser où.


Il ne reste plus que quatre à cinq jours de nourriture dans les magasins de la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne suite à l'attaque sanglante du Hamas, a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi. "Dans les magasins, les réserves (de nourriture) sont de quelques jours, peut-être quatre ou cinq jours", a indiqué une porte-parole du PAM, Abeer...