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Le RDCL met en garde contre les conséquences "catastrophiques" d'une guerre entre le Liban et Israël

Le RDCL met en garde contre les conséquences

Un pont effondré à Rmeïlé près de Saïda, en juillet 2006, pendant la guerre avec Israël. Photo Ahmad Mantache

Le Rassemblement des chefs d'entreprise libanais (RDCL) a mis en garde, vendredi dans un communiqué, contre les conséquences « catastrophiques » qui pourraient survenir en cas de guerre entre le Liban et Israël.

Les tensions entre les deux pays se maintiennent le long de la frontière-sud parallèlement à la guerre entre Israël et le Hamas, qui a commencé après que ce dernier a lancé l'opération « Déluge d'al-Aqsa » le 7 octobre contre l'Etat hébreu.

« Compte tenu de la récente guerre en cours [...], le RDCL est extrêmement inquiet et se fait l'écho des sentiments du secteur privé libanais, qui souhaite à une écrasante majorité ne pas impliquer le Liban dans une guerre », souligne le communiqué de l'association. Le RDCL rappelle que le Liban est déjà confronté à une profonde crise économique, ce qui signifie qu'une guerre « ne ferait qu'exacerber les défis abyssaux auxquels nous sommes confrontés ».

La Banque mondiale a classé la crise libanaise, qui a débuté en 2019, parmi les 10 pires crises économiques mondiales depuis le XIXe siècle.

Le RDCL affirme que la guerre entraînerait une dépréciation de la livre libanaise et que « davantage de secteurs de la société tomberont toutes dans le piège, décimant leur pouvoir d'achat ». « Cela entraînera également la disparition des services publics et conduira à l'effondrement de l'État dans son ensemble, atteignant le niveau d'un État en faillite comme nous n'en avons jamais connu », poursuit le communiqué.

Le RDCL ajoute que « les envois de fonds des expatriés, qui s'élèvent aujourd'hui à six ou sept milliards de dollars par an, seront affectés et le commerce international avec le Liban sera interrompu ». L'association fait remarquer que les opérations de forage pétrolier et gazier cesseraient en cas de guerre. « Nous demandons à notre gouvernement et à notre Parlement de s'engager résolument et de faire entendre leur voix pour refuser que le Liban soit entraîné dans la guerre », conclut le communiqué.

En 2006, une guerre avait éclaté entre le Hezbollah et Israël pendant 34 jours, provoquant la mort d'environ 1 200 Libanais, pour la plupart des civils, et de 160 Israéliens, essentiellement des soldats.

Le Rassemblement des chefs d'entreprise libanais (RDCL) a mis en garde, vendredi dans un communiqué, contre les conséquences « catastrophiques » qui pourraient survenir en cas de guerre entre le Liban et Israël.Les tensions entre les deux pays se maintiennent le long de la frontière-sud parallèlement à la guerre entre Israël et le Hamas, qui a commencé après que ce dernier a lancé...