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Sport - Football - Ligue des Champions

Le Real trop réaliste pour le Napoli

Les Madrilènes ont tenu leur rang face aux Napolitains, qu'ils ont dominés (3-2) mardi sur leurs terres, notamment grâce à un grand Jude Bellingham.

Jude Bellingham (c.) dribblant au milieu de la défense napolitaine et de Mario Rui (g.) lors de la victoire du Real Madrid contre le Napoli SC, mardi au stade Diego Maradona de Naples dans le groupe C de la Ligue des champions. Ciro De Luca/Reuters

Le Real Madrid a été mené par Naples dans l'ambiance électrique du stade Maradona, mais le club le plus titré de l'histoire de la Ligue des champions n'a pas paniqué et a retourné la situation en sa faveur (3-2), mardi.

Le Napoli y a cru pendant huit petites minutes, mais il devra encore patienter au moins jusqu'au match retour le 29 novembre à Madrid pour espérer battre pour la première fois le Real en C1.

En attendant, les joueurs de Rudi Garcia pourront regretter ce quart d'heure d'errances défensives en première période qui leur a coûté cher.

Les champions d'Italie en titre ont laissé passer un premier orage sur une accélération de Rodrygo dont le tir a été repoussé par Alex Meret (6e), puis une reprise de Bellingham qui a frôlé le montant droit du but napolitain (10e).

Poussé par 54 000 supporters survoltés, le Napoli a repris le contrôle du ballon et concrétisé sa domination sur corner grâce à sa charnière défensive Natan dont la tête a été repoussé par la transversale, et Leo Ostigard qui a repris victorieusement le ballon en profitant de la sortie hasardeuse de Kepa (19e, 1-0).

Une frappe lointaine de Piotr Zielinski (25e) a encore exposé la fébrilité du gardien de but espagnol, mais a aussitôt marqué le début d'un second orage madrilène.

C'est d'abord Bellingham qui a intercepté une passe dans l'axe du capitaine napolitain Giovanni di Lorenzo. Le prodige anglais a servi dans la surface Vinicius qui a trompé sans mal Meret (27e, 1-1).


Osimhen discret

Touchés au moral, les Napolitains ont multiplié les approximations défensives et Bellingham a doublé la mise en s'enfonçant sans effort dans la surface de réparation pour inscrire son deuxième but de la C1 (34e, 2-1), son 8e cette saison à seulement 20 ans.

De retour des vestiaires, Victor Osimhen, discret jusque-là, a obtenu un penalty. Mais depuis son échec à Bologne en championnat (0-0), le meilleur buteur de Serie A la saison dernière, convoité par quelques cadors européens et un club saoudien cet été, laisse Zielinski les tirer et les marquer (54e, 2-2).

Naples a encore inquiété Kepa via Khvicha Kvaratskhelia (65e), mais le Real Madrid a mieux fini grâce aux entrées de Joselu et de Luka Modric.

Pour son retour à Naples, Carlo Ancelotti, qui a dirigé le Napoli entre 2018 et 2019, a, contrairement à ses habitudes, explosé de joie quand la frappe surpuissante de Federico Valverde a percuté la transversale napolitaine, puis est rentré dans le but après avoir été repoussé par le dos du gardien de Naples (78e, 3-2).

Une ultime tentative d'Osimhen (90+1e) a fait se lever une dernière fois le stade Maradona qui a raccompagné ses joueurs aux vestiaires en les applaudissant malgré ce revers.

Grâce à ce succès, le Real prend les commandes du groupe C avec six points, devant Naples et Braga avec trois points chacun.

Le Real Madrid a été mené par Naples dans l'ambiance électrique du stade Maradona, mais le club le plus titré de l'histoire de la Ligue des champions n'a pas paniqué et a retourné la situation en sa faveur (3-2), mardi.

Le Napoli y a cru pendant huit petites minutes, mais il devra encore patienter au moins jusqu'au match retour le 29 novembre à...
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