Maoulaoui : L'incident de Kahalé et la mort suspecte d'un ancien cadre FL font l'objet d'enquêtes

Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a assuré lundi que les récents incidents sécuritaires au Liban, notamment la fusillade meurtrière dans le village de Kahalé, à Aley, et la mort suspecte, au début du mois, d'un ancien responsable des Forces libanaises (FL) dans le Sud, font actuellement l'objet d'une enquête.

Dans une déclaration à l'issue d'une réunion du Conseil central de sécurité, le ministre a également souligné le "rôle central" des forces de l'ordre pour assurer la stabilité. Il a particulièrement loué le rôle de ces forces à la suite de l'incident de Kahalé, notant qu'elles "ont protégé la population et la paix civile" dans cette localité. Mercredi soir, deux personnes ont été tuées dans une fusillade dans le village après qu'un camion du Hezbollah transportant des munitions se soit renversé.

Le ministre sortant a mis l'accent sur le "rôle essentiel que jouent les services sécuritaires et judiciaires dans l'instauration de la paix civile et la stabilité dans le pays", affirmant qu'il était tout à fait prêt à "suivre l'évolution de la situation et à protéger les citoyens", et que "les événements qui se sont produits font l'objet d'une enquête".

M. Maoulaoui a par ailleurs commenté la mort suspecte d'Élias Hasrouni, ancien cadre des Forces libanaises, retrouvé mort assassiné dans son vil.lage de Aïn Ebel (Bint Jbeil), une semaine après avoir été enlevé dans la nuit du 2 au 3 août. "Des enquêtes sont en cours", a assuré le ministre, notant que certaines informations suggèrent que les partis politiques ne sont pas impliqués dans ce crime.

M. Maoulaoui a enfin indiqué que le gouvernement ne tolérerait pas que les camps de réfugiés palestiniens "perturbent la sécurité d'une région libanaise". Au moins 13 personnes ont été tuées dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, près de Saïda chef-lieu du Liban-Sud, lors d'affrontements entre le mouvement Fatah et des factions islamistes radicales qui ont débuté le 29 juillet et ont duré plusieurs jours.