Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé dimanche aux habitants du camp de Aïn el-Héloué de signaler tout "objet suspect" pouvant provenir des affrontements armés qui ont éclaté la semaine dernière, notant qu'il pourrait s'agir de munitions non explosées.
Dans une publication en ligne, le CICR ont souligné que ces résidus se trouvent généralement à l'intérieur des maisons, derrière des plantes ou sous les décombres. "Ils peuvent également se trouver à l'intérieur de bâtiments détruits ou sur le bord de la route", a indiqué l'affiche.
Le Comité palestinien pour la réconciliation, créé après le début des combats, a par ailleurs publié un communiqué dimanche après avoir rencontré le Premier ministre sortant Nagib Mikati, appelant les habitants du camp qui ont été contraints de se déplacer en raison des accrochages à retourner dans leurs maisons maintenant que les combats ont cessé. Le comité a également demandé à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) de veiller au prélèvement des ordures et au nettoyage des décombres dans les rues. Il a aussi demandé la création d'un comité chargé d'enquêter sur les causes des affrontements, à savoir l'assassinat d'Achraf al-Amrouchi, le chef de l'unité de sécurité nationale palestinienne dans la région de Saïda, et de plusieurs hommes de son entourage.
Les combats ont éclaté samedi dernier entre les hommes armés des factions islamistes logées dans le quartier d'al-Safsaf et le mouvement Fateh, stationné dans le quartier d'al-Baraksat, près de l'entrée nord du camp. La violence s'est intensifiée dans l'ensemble du camp, des balles perdues atteignant des bâtiments dans les quartiers adjacents de Saïda. Au moins 12 personnes ont été tuées et de nombreuses autres ont été blessées au cours de ces accrochages.
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