
Des billets de 100 dollars. Photo d'illustration Jung Yeon-Je/AFP/Getty Images
Le dernier bilan bimensuel de la Banque du Liban de l’ère Riad Salamé, publié le 1er août, a réservé une surprise aux Libanais : une baisse de 608 millions de dollars des réserves en devises de la banque centrale en l’espace de deux semaines. Ce niveau est ainsi passé de 9,65 milliards de dollars le 15 juillet à 9,04 milliards de dollars à la fin du mois, selon les chiffres avancés, et sans tenir compte des eurobonds que détient la BDL.
Une évolution qui va à l’encontre de la tendance enclenchée en avril, ce niveau étant resté plutôt stable depuis, alors que le Liban essaie de préserver tant bien que mal ces devises.
Bien que la BDL annonçait fin mars l’ouverture de ses vannes pour financer les opérations de conversion de livres libanaises en dollars à travers sa plateforme Sayrafa pour stabiliser le taux de change sur le marché parallèle, ses réserves en devises étaient quasiment restées au même niveau. Pour financer ces opérations, la Banque du Liban avait alors eu recours au marché parallèle pour s’approvisionner en dollars avant de les réinjecter. Des devises qu’elle achetait en contrepartie de livres qu’elle mettait sur le marché. Cette stratégie avait réussi à faire baisser le taux de change de plus de 140 000 livres à moins de 97 000 livres pour un dollar en l’espace de quelques jours. Ce taux n’a cessé depuis de diminuer.
En revanche, « ce qui s’est passé ces dernières deux semaines, c’est que le gouverneur a laissé le taux de change s’apprécier, malgré l’opacité quant à la fin de son mandat, et a continué à financer les opérations sur Sayrafa, directement à partir des réserves en devises de la BDL sans avoir recours au marché parallèle pour en acheter », explique Marwan Barakat, responsable du département de recherches de Bank Audi.
Au cours de la seconde moitié de juillet, la livre s’est appréciée face au dollar, le taux de change passant de 92 000 livres le 15 juillet, à moins de 90 000 livres pour un dollar à la fin du mois.
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LA LIBRE EXPRESSION
16 h 58, le 03 août 2023