Le ministère palestinien de la Santé a confirmé que l'assaillant, Mohannad Mohammad al-Mazaraah, 20 ans, avait été tué par des "balles de l'occupation". L'agent de police qui l'a abattu a déclaré qu'il se trouvait chez un barbier lorsqu'il a entendu des coups de feu et des cris, et qu'il s'est précipité à la recherche de l'assaillant, qui portait un gilet jaune et qui tenait un pistolet, selon lui.
"Je n'étais pas sûr qu'il s'agissait du terroriste", a-t-il dit dans une vidéo diffusée par la police. "Je lui ai crié d'arrêter et j'ai armé mon pistolet. Il a commencé à me tirer dessus et j'ai compris qu'il s'agissait du terroriste", a précisé le policier, dont l'identité n'a pas été révélée. Le ministre israélien de la Sécurité publique, Itamar Ben Gvir, a fait l'éloge du policier ainsi que de la politique gouvernementale de distribution d'armes aux citoyens.
C'est "une politique importante qui fait ses preuves" et il s'agit de "la bonne approche", a-t-il déclaré après avoir visité le site de l'attaque. Depuis sa nomination en décembre, M. Ben Gvir s'est efforcé de rationaliser le processus d'octroi de licences pour les armes à usage privé en Israël afin de permettre aux personnes répondant aux critères de porter des armes.
Depuis le début de l'année dernière, la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, a été le théâtre d'une série d'attaques menées par des Palestiniens contre des cibles israéliennes, ainsi que de violences commises par des colons israéliens à l'encontre de communautés palestiniennes.
Les violences liées au conflit israélo-palestinien ont fait plus de 230 morts depuis le début de l'année: au moins 204 Palestiniens, 27 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles. Ces victimes incluent, du côté palestinien, des combattants et des civils, et du côté israélien, trois membres de la minorité arabe.
Hors Jérusalem-Est occupée et annexée, près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie occupée, et environ 490.000 Israéliens y habitent dans des colonies jugées illégales au regard du droit international.
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