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Société - Focus

Handicap au Liban : quand la mobilité est au point mort

Trottoirs difficiles à franchir, étages impossibles à gravir, l’accessibilité urbaine aux personnes en situation de handicap avance trop peu : la dernière loi prévue à cet effet remonte à l’an 2000.

Handicap au Liban : quand la mobilité est au point mort

Comme partout au Liban, pour les personnes à mobilité réduite, chaque déplacement est rendu difficile par le manque d’infrastructures. Photo Titouan Allain

C’est un homme aveugle qui pousse une femme en chaise roulante, laquelle le guide alors qu’ils tentent difficilement de se frayer un chemin dans la circulation dense de Beyrouth. Tout au long de leur parcours, les voitures les frôlent, sans un regard côté conducteur. Cette scène, issue du documentaire libanais From the other shore, paraît banale, et elle l’est, dans un pays où trop peu est fait pour faciliter le quotidien des personnes handicapées.Sylvana Lakkis, directrice de l’Union libanaise pour les personnes à mobilité réduite (LUPD, en anglais), et Mohammad Loufty, lui aussi membre de l’association, se partagent l’affiche du film réalisé en 2022 par Maher Abi Samra, diffusé pour la première fois au Liban en mai 2023 et financé en partie par le « fonds Netflix pour l’égalité des chances » et l’AFAC (Fonds arabe pour les arts et la...
C’est un homme aveugle qui pousse une femme en chaise roulante, laquelle le guide alors qu’ils tentent difficilement de se frayer un chemin dans la circulation dense de Beyrouth. Tout au long de leur parcours, les voitures les frôlent, sans un regard côté conducteur. Cette scène, issue du documentaire libanais From the other shore, paraît banale, et elle l’est, dans un pays où trop peu est fait pour faciliter le quotidien des personnes handicapées.Sylvana Lakkis, directrice de l’Union libanaise pour les personnes à mobilité réduite (LUPD, en anglais), et Mohammad Loufty, lui aussi membre de l’association, se partagent l’affiche du film réalisé en 2022 par Maher Abi Samra, diffusé pour la première fois au Liban en mai 2023 et financé en partie par le « fonds Netflix pour l’égalité des chances » et...
commentaires (2)

Quand les irresponsables du pouvoir se soucient comme d'une guigne de l'ensemble des Libanais, pourquoi voulez vous qu'ils se penchent sur, par exemple au hazard, les personnes a mobilite reduite, ou plus simplement les enfants. L'inertie des pouvoirs publics pour tout projet qui n'est pas generateur de copieuses commissions occultes est devenue legendaire. Il ne faut rien attendre de bien des mafieux qui nous "gouvernent".

Michel Trad

16 h 59, le 25 juillet 2023

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Commentaires (2)

  • Quand les irresponsables du pouvoir se soucient comme d'une guigne de l'ensemble des Libanais, pourquoi voulez vous qu'ils se penchent sur, par exemple au hazard, les personnes a mobilite reduite, ou plus simplement les enfants. L'inertie des pouvoirs publics pour tout projet qui n'est pas generateur de copieuses commissions occultes est devenue legendaire. Il ne faut rien attendre de bien des mafieux qui nous "gouvernent".

    Michel Trad

    16 h 59, le 25 juillet 2023

  • Véritablement ravi que ce sujet soit "traité" car il est urgent d'agir afin de permettre à toutes les personnes qui ont un handicap de pouvoir profiter de l'espace public comme il se doit. On pourrait évoquer tant de sujets autour de l'handicap : discrimination à l'emploi, appartement adapté, droits dans la prise en charge des soins, suivi médical (notamment pour les handicaps dits invisibles)... Surprenant que les architectes, ingénieurs et autres grands professionnels ne fassent pas le nécessaire. Problème de clientèle ou opportunité tarifaire? Sinon il est inexact d'affirmer que les personnes handicapées souffrent particulièrement au Liban. Le handicap est un grand atout pour accéder et rester en politique notamment

    Georges Olivier

    08 h 55, le 25 juillet 2023

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