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Sport - Football - Mondial

L'Espagne déroule contre le Costa Rica et ménage Putellas

La Roja a parfaitement réussi son entrée en matière dans le Mondial en dominant 3-0 le Costa Rica dans le groupe C tandis que l'Australie, coorganisatrice de la compétition, a dominé l'Irlande (1-0) dans le groupe B.

Aitana Bonmati célébrant le second but inscrit par l'Espagne contre le Costa Rica, vendredi, au Wellington Stadium, en Nouvelle-Zélande. Marty Melville/AFP

L'Espagne, sans la Ballon d'or Alexia Putellas durant une grande partie du match, a facilement battu vendredi à Wellington le Costa Rica (3-0), dépassé par le rythme des Espagnoles déjà en jambes en début de Mondial.

Impressionnante de facilité, la Roja est la première grosse équipe à montrer pleinement son jeu et à ne pas faire de faux pas. Contrairement à la Norvège, battue par la Nouvelle-Zélande (1-0), au Canada, champion olympique, piégé par le Nigeria (0-0), et à l'Australie, qui a obtenu une victoire poussive contre l'Irlande (1-0).

Aucun risque pour Putellas

Largement au-dessus physiquement et techniquement, les joueuses de Jorge Vilda ont rapidement mené dans le match : elles ont ouvert le score grâce à un centre de Jenni Hermoso coupé par la Costaricienne Valeria del Campo dans son but (21e), juste avant un superbe enchaînement et frappe de la milieu Aitana Bonmati (23e). Esther Gonzalez a triplé la mise d'une super frappe hors de la surface (27e). 

Sous la pluie et le vent de Wellington, où le thermomètre affichait à peine 10 degrés, elles auraient pu enfoncer encore plus le clou. Mais Jenni Hermoso a raté son penalty, bien capté par la gardienne adversaire, qui a sauvé plusieurs fois son équipe.

Le public clairsemé mais bruyant du Wellington Regional Stadium a pu voir jouer la double Ballon d'Or espagnole Alexia Putellas, rentrée à la 77e. L'état physique de la meneuse de jeu de 29 ans posait question ces derniers jours, elle qui a été handicapée par une grave blessure au genou cette saison.

La meneuse de jeu fait donc l'objet de grandes précautions de la part de l'encadrement médical de la Roja, mais elle a rassuré par ses déplacements, déviations et courses pendant le quart d'heure de jeu qu'elle a eu à sa disposition. 

Putellas a remplacé la pépite espagnole, Salma Paralluelo, qui a aussi marqué la rencontre par ses facilités et son physique. Les Espagnoles prennent ainsi la tête du groupe C en attendant Zambie-Japon, samedi, à Hamilton.

La Norvège déjà en danger

Les Espagnoles ont en tout cas montré plus d'allant que le Canada, également candidat au sacre mondial. Contre une solide équipe nigériane, la vedette offensive Christine Sinclair a manqué un penalty et a dû se contenter du match nul (0-0). Les Canadiennes sont déjà sous pression dans le groupe B, dominé par l'Australie coorganisatrice, vainqueure de l'Irlande (1-0) en ouverture.

Dans la troisième rencontre de la journée à Dunedin (Nouvelle-Zélande), la Suisse a logiquement battu les Philippines (2-0) pour prendre la tête du groupe A devant la surprise néo-zélandaise victorieuse en ouverture de la Norvège (1-0).

Les Norvégiennes sont déjà au bord du précipice : une élimination dès la deuxième journée est mathématiquement envisageable pour Ada Hegerberg et ses coéquipières.

Samedi, l'armada américaine lance la défense de ses deux titres mondiaux consécutifs contre l'abordable Vietnam, tandis que les championnes d'Europe anglaises défient Haïti, qui participe à son premier Mondial.

L'Espagne, sans la Ballon d'or Alexia Putellas durant une grande partie du match, a facilement battu vendredi à Wellington le Costa Rica (3-0), dépassé par le rythme des Espagnoles déjà en jambes en début de Mondial.

Impressionnante de facilité, la Roja est la première grosse équipe à montrer pleinement son jeu et à ne pas faire de faux pas....

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