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Présidentielle : chez le mufti Deriane, Boukhari rappelle que "les pays amis attendent le Liban"


Présidentielle : chez le mufti Deriane, Boukhari rappelle que

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari (g) s'entretenant avec le mufti de la République, le cheikh Abdel Latif Deriane, le 26 octobre 2021. Photo d'archives Ani

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a affirmé vendredi que "les pays frères et amis attendent le Liban" qui n'a pas de président depuis plus de huit mois et qui est plongé dans une grave crise économique et politique, avec une vacance totale au niveau du pouvoir exécutif.

"Les Libanais constituent une seule grande famille, musulmane et chrétienne, dans leur vivre-ensemble et leur protection de l'accord de Taëf, sa sacralisation et l'application complète de ses articles", a déclaré M. Boukhari, à l'issue d'une entrevue avec le mufti de la République Abdellatif Deriane. Cité par l'agence d'informations locale al-Markazia, il a ajouté que "la seule alternative à cet accord (Taëf), c'est l'inconnu. Cela exige de la sagesse, une prise de conscience et la solidarité afin de s'entendre autour de la direction que doit indiquer la boussole libanaise, que les pays frères et amis attendent", poursuit le texte.

L'accord de Taëf, signé par les députés libanais pour mettre fin à la guerre civile, a été conclu en 1989 sous l'égide de l'Arabie saoudite. Ce document d’entente nationale a consacré la présence de l'armée syrienne sur le territoire libanais et réduit les prérogatives du président de la République maronite au profit du gouvernement réuni, dirigé par le Premier ministre sunnite.

"L'Arabie saoudite est attachée au Liban et à son peuple, au même titre qu'au royaume et au peuple saoudiens qui aiment et respectent les Libanais, auxquels ils sont liés par des relations historiques et fraternelles" , a souligné Walid Boukhari. Il a également rappelé "le rôle prépondérant du comité des Cinq pour trouver un terrain commun afin d'aider les Libanais et de trouver les moyens et solutions efficaces pour élire un président de la République".

Lors de sa dernière réunion à Doha, le groupe des Cinq – États-Unis, France, Qatar, Arabie saoudite et Égypte –ont exhorté le Parlement libanais à enfin élire un président et les responsables politiques à "prendre immédiatement des mesures pour sortir de l'impasse. Jean-Yves Le Drian, l'émissaire spécial du président français Emmanuel Macron, doit de nouveau se rendre au Liban prochainement.

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a affirmé vendredi que "les pays frères et amis attendent le Liban" qui n'a pas de président depuis plus de huit mois et qui est plongé dans une grave crise économique et politique, avec une vacance totale au niveau du pouvoir exécutif."Les Libanais constituent une seule grande famille, musulmane et chrétienne, dans leur...