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Culture - Cinéma / En salle à Beyrouth

Demandons urgemment Tom Cruise pour une « Mission impossible » au Liban

Cinq jours après sa sortie mondiale, le 7e opus de la franchise a déjà engrangé plus de 80 millions de dollars de recettes. À cœur vaillant rien d’impossible pour Ethan Hunt alias Tom Cruise.

Demandons urgemment Tom Cruise pour une « Mission impossible » au Liban

Tom Cruise, l'homme des Mission(s) impossible(s). Capture d'écran

Même sexagénaire, Tom Cruise n’a rien perdu de sa superbe et de sa fougue. De défi en défi, dans Dead Reckoning Part I, le dernier Mission Impossible qui passe actuellement dans les salles beyrouthines, l’acteur au sourire ultrabright surpasse toutes les difficultés, gravit les hauteurs sans aucune crainte ni hésitation. Et, tenez-vous bien, il promet un second volet de ses aventures (Part II) dans un horizon pas très lointain. Tom Cruise, alias Ethan Hunt dans le film, court comme il n’a jamais couru ; il nous offre à voir une course-poursuite de voitures dans les ruelles de Rome comme jamais vue dans les films précédents, ou des combats à l’arme blanche à dos de train dont seul Bébel avait le secret. Sans compter, cerise sur le gâteau, cette chute libre de la montagne des Alpes sur sa moto, la plus dangereuse jamais exécutée jusqu’à présent.

Est-il le dernier « action hero » ?

L’acteur, dénigré à une certaine époque par le milieu du cinéma pour cause d’appartenance à la scientologie, a été réhabilité. Il vient, grâce à cette mission impossible qu’il n’a pas refusée, de ramener tous les publics dans les salles de cinéma. Et c’est pourquoi il a eu droit aux félicitations de Steven Spielberg à la cérémonie des Oscars qui lui a attribué le mérite d’avoir renfloué l’industrie cinématographique.

Certes, le scénario signé Christopher McQuarrie est un peu tarabiscoté, mais qui donc se soucie du scénario quand il y a une poussée d’adrénaline qui dure deux heures trente ? Mission Impossible, basé sur la série télévisée éponyme créée en 1966 par Bruce Geller, est du pur « entertainement » américain, un divertissement à toute épreuve où les cascades sont toutes exécutées par Tom Cruise lui-même. Cet acteur qui a rêvé de cela tout petit, qui n’a pas fait des études de cinéma mais est arrivé à force d’acharnement, culmine les hauteurs d’Hollywood et danse avec la mort à chaque fois qu’il se lance dans une cascade. Acteur, producteur mais surtout dernier « action hero », il donne des frissons à ses metteurs en scène et les impressionne. À chaque fois, il dit « peut faire mieux » alors qu’il défie la mort. Accroché sur le plafond, à un avion en plein vol ou sur une falaise de l’Utah ; sans respirer dans un tank d’eau durant six minutes, ou sautant en marchant sur les parois de Bourj Khalifa à Dubaï, le spectateur se demande à chaque fois ce qu’il va inventer de plus.

Avec lui dans ce septième opus, on voyage à Rome, à Venise, dans les Alpes, grâce à des plans larges de paysages fabuleux. Et surtout, surtout on s’amuse à voyager entre présent et passé sans grand effort. Le film est truffé de références aux vieux films d’action. On rêve de chevaliers vaillants et preux à l’ancienne à qui on peut faire confiance et tenir la main. Tom Cruise réinvente la série tout en restant dans la tradition. Ainsi, il suffit de remplacer les masques si chers à Mr Hunt par des hologrammes high-tech pour qu’on obtienne le même résultat. Il suffit également de donner à l’ennemi fantôme le mot « entité » qui signifie à la fois être et abstraction pour comprendre les dangers de ce qui se cache derrière la toile. Présente mais invisible, puissante et éphémère, cette entité technologique guette pour que l’humanité se phagocyte. Le discours de Mission Impossible est réel et vrai mais pas prétentieux. Par son action, son mouvement, son équipe fidèle, l’homme peut tout rendre possible, même l’impossible !

Après avoir vu Dead Reckoning I, on ne peut que conclure qu’on a tous besoin d’un Tom Cruise pour sauver la planète et peut-être le Liban. S’il a réussi cette double mission à l’écran et hors écran, puisqu’il a attiré des publics de tous pays, alors pourquoi ne réussirait-il pas la mission de restaurer l’(id)entité d’un petit pays que personne ne sait plus gérer ? On se prend à rêver.

Même sexagénaire, Tom Cruise n’a rien perdu de sa superbe et de sa fougue. De défi en défi, dans Dead Reckoning Part I, le dernier Mission Impossible qui passe actuellement dans les salles beyrouthines, l’acteur au sourire ultrabright surpasse toutes les difficultés, gravit les hauteurs sans aucune crainte ni hésitation. Et, tenez-vous bien, il promet un second volet de ses...

commentaires (1)

Merci de demander aux Libanais cette mission, et merci de respecter les Libanais qui penchent pour le Cèdre. Tom je passe, Libanais je prends! Et merci d’informer GB que sa nouvelle stratégie de créer des manifestations ne passe pas ! Et merci d’arrêter de publier ce type d’article !

Samir Tabet

15 h 00, le 21 juillet 2023

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Commentaires (1)

  • Merci de demander aux Libanais cette mission, et merci de respecter les Libanais qui penchent pour le Cèdre. Tom je passe, Libanais je prends! Et merci d’informer GB que sa nouvelle stratégie de créer des manifestations ne passe pas ! Et merci d’arrêter de publier ce type d’article !

    Samir Tabet

    15 h 00, le 21 juillet 2023

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