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Économie - Blanchiment d'argent

Le Liban échappe à la ''liste grise'' du GAFI sur le blanchiment de capitaux

La liste nouvelle liste modifiée, annoncée par l'organisme international de surveillance à l'issue de sa réunion de juin, n'inclut pas le pays du Cèdre.

Le Liban échappe à la ''liste grise'' du GAFI sur le blanchiment de capitaux

Le logo du Groupe d'action financière (GAFI) sur le blanchiment de capitaux, Financial Action Task Force (FATF en anglais), un organisme international de surveillance de la criminalité financière. Photo d'archives AFP

Le Groupe d'action financière (GAFI) sur le blanchiment de capitaux, un organisme international de surveillance de la criminalité financière, n'a pas inscrit le Liban sur sa "liste grise" des pays devant faire l'objet d'une surveillance particulière, selon un communiqué publié vendredi, alors qu'une évaluation préliminaire établie en mai avait fait craindre qu'il ne le soit.

Citant des sources diplomatiques anonymes, ainsi que le contenu d’un brouillon de l’évaluation du GAFI sur le Liban, l’agence Reuters avait indiqué en mai  que le Liban devrait, sauf surprise, être déclassé. L’agence avait ajouté que le département chargé de la conformité bancaire à la Banque du Liban (BDL) pressait pour obtenir un changement de score sur certains éléments lui permettant d’échapper à la "liste grise".

Des sources contactées par L’OLJ, bien au fait du dossier et ne souhaitant pas non plus révéler leur identité, avaient confirmé cette information, ajoutant que le GAFI avait demandé aux autorités libanaises d’intervenir sur deux ''défaillances'', sans les citer. Mais dès le lendemain, des informations parues dans la presse à Beyrouth et confirmées par un cadre d’une banque locale, souhaitant rester anonyme, avaient assuré que le Liban avait finalement obtenu un sursis d’un an pendant lequel il devrait intervenir sur deux points, là aussi sans donner de détails.

La liste modifiée, annoncée vendredi à l'issue de la réunion de juin de l'organisme de surveillance, n'incluait donc pas le Liban, et ses responsables n'ont pas mentionné le pays lors d'une conférence de presse sur cette liste.

La section Moyen-Orient et Afrique du Nord du GAFI avait attribué au Liban un point de plus que le seuil requis pour figurer sur cette liste lors d'une évaluation préliminaire, avait déclaré à Reuters en mai une source diplomatique ayant pris connaissance du rapport.

Le Liban s'est doté d’une législation plutôt complète depuis 2001, ce qui lui a valu de sortir de la "liste grise" en 2016, après y avoir passé des années. Mais les erreurs que ses institutions et ses banques accumulent depuis le début de la grave crise socio-économique en 2019 ont logiquement fini par miner les efforts entrepris dans ce domaine.

Le Groupe d'action financière (GAFI) sur le blanchiment de capitaux, un organisme international de surveillance de la criminalité financière, n'a pas inscrit le Liban sur sa "liste grise" des pays devant faire l'objet d'une surveillance particulière, selon un communiqué publié vendredi, alors qu'une évaluation préliminaire établie en mai avait fait craindre qu'il ne le soit.Citant des...

commentaires (5)

Ce qui est sûrement dans la zone grise est votre article. Vous citez deux défaillances à corriger sans les nommer. Soit vous ne les connaissez pas, alors taisez vous car un journaliste n’a pas le droit d’écrire un article incomplet soit vous les connaissez et le cachez, ce qui vous rend complice de ceux incriminés dans le blanchiment d’argent. Bien entendu vous allez censurer car l’OLJ déteste qu’on lui dise la vérité crûment

Lecteur excédé par la censure

18 h 55, le 25 juin 2023

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Commentaires (5)

  • Ce qui est sûrement dans la zone grise est votre article. Vous citez deux défaillances à corriger sans les nommer. Soit vous ne les connaissez pas, alors taisez vous car un journaliste n’a pas le droit d’écrire un article incomplet soit vous les connaissez et le cachez, ce qui vous rend complice de ceux incriminés dans le blanchiment d’argent. Bien entendu vous allez censurer car l’OLJ déteste qu’on lui dise la vérité crûment

    Lecteur excédé par la censure

    18 h 55, le 25 juin 2023

  • Mais non M. Abboud. Ce ne sont pas les Americains qui veulent prendre les dollars des banquiers Libanais. Ce sont les crapules bancaires qui veulent prendre les quelques dollars qui restent entre les mains des Libanais, apres leur avoir vole leurs epargne bancaire. Erreur de parallaxe.....

    Michel Trad

    18 h 42, le 24 juin 2023

  • Encore un complot américain ! Ils tiennent donc à tout prix que le Liban soit dénué de chaque dollar que les banques détiennent encore ! Inadmissible !

    Chucri Abboud

    15 h 50, le 24 juin 2023

  • Pour l’instant disons-le. C’est vraiment un cadeau empoisonné, car le temps n’y fera rien pour la gouvernance, ni le blanchiment. Seule la trique a des chances ! Et encore…

    LeRougeEtLeNoir

    15 h 49, le 24 juin 2023

  • C’est quand même fou le secret dans lequel est mené ce sujet qui a pourtant un impact sur toute l’économie libanaise. Le peuple Libanais n’a-t-il pas droit à la transparence ? Quelles sont ces deux défaillances de notre pays et qui nous mettent en risque d’être listés sur la liste grise ?

    K1000

    14 h 50, le 24 juin 2023

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