En Libye, « une multitude d'acteurs veulent utiliser la loi électorale pour chasser Dbeibah »
Chercheur au Royal United Services Institute, Jalel Harchaoui apporte son éclairage pour « L’Orient-Le Jour ».
OLJ / Propos recueillis par Clara HAGE,
le 21 juin 2023 à 19h45
Fracturée entre l'est et l'ouest, la Libye est dans une impasse électorale depuis des années. Photo AFP
Après des années d’impasse politique, quelles perspectives pour la Libye ? Si la tenue prochaine d’élections présidentielle et parlementaire est mise sur la table comme exigence indispensable à la stabilisation du pays, les conditions ne sont pas réunies, soutiennent les forces rivales, divisées entre le gouvernement intérimaire d’union nationale de Abdelhamid Dbeibah à Tripoli et l’Armée nationale libyenne menée par le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi. Préférant un semblant de statu quo plutôt que de s'engager sur la voie d’une coopération, les deux gouvernements et leurs parrains étrangers s’écharpent sur les lois électorales, afin de ralentir le processus. Ce mois-ci, des propositions de lois électorales ont été approuvées par un comité réunissant six membres dans les deux chambres libyennes. Un « important pas en avant », selon...
Après des années d’impasse politique, quelles perspectives pour la Libye ? Si la tenue prochaine d’élections présidentielle et parlementaire est mise sur la table comme exigence indispensable à la stabilisation du pays, les conditions ne sont pas réunies, soutiennent les forces rivales, divisées entre le gouvernement intérimaire d’union nationale de Abdelhamid Dbeibah à Tripoli et l’Armée nationale libyenne menée par le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi. Préférant un semblant de statu quo plutôt que de s'engager sur la voie d’une coopération, les deux gouvernements et leurs parrains étrangers s’écharpent sur les lois électorales, afin de ralentir le processus. Ce mois-ci, des propositions de lois électorales ont été approuvées par un comité réunissant six membres dans les deux chambres libyennes. Un...
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Dand ces pays-là, il est prétentieux de parler de démocratie à l'occidentale , cela ne rentre pas dans les mentalités . C'est le plus fort qui finira par l'emporter , et la seule constante est le soutien russe au clan Haftar .
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Dand ces pays-là, il est prétentieux de parler de démocratie à l'occidentale , cela ne rentre pas dans les mentalités . C'est le plus fort qui finira par l'emporter , et la seule constante est le soutien russe au clan Haftar .
Dand ces pays-là, il est prétentieux de parler de démocratie à l'occidentale , cela ne rentre pas dans les mentalités . C'est le plus fort qui finira par l'emporter , et la seule constante est le soutien russe au clan Haftar .
14 h 57, le 22 juin 2023