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Culture - Événement

Fête de la Musique : l’édition 2023 donne la chance aux nouveaux talents

La 23e édition de la fête de la Musique libanaise se tiendra du 16 au 24 juin dans les Instituts français de onze villes du pays. Cette année, les artistes émergents et la scène locale sont mis à l’honneur.

Fête de la Musique : l’édition 2023 donne la chance aux nouveaux talents

À l’affiche de la Fête de la musique, l’artiste française Julia Jean-Baptiste, le duo nantais Atoem, la libanaise Tamara Kaddoumi et Joe Pretzel. Photos DR

Devenue une institution dans le monde entier, la fête de la Musique célébrée généralement le 21 juin, marque le début des joyeusetés estivales. Gratuite et ouverte aux musiciens, amateurs et professionnels, cette manifestation – culturelle et annuelle – s’adresse à tous les publics et genres musicaux. « Nous considérons la fête de la Musique comme un événement universel », explique Sabine Sciortino, directrice de l’Institut français du Liban.

Pour sa 23e édition libanaise, la fête de la Musique s’étend aux quatre coins du pays. Plus de onze Instituts français à travers le Liban accueilleront une sélection éclectique de musiciens : des concerts seront organisés à Kobayat, Ehden, Tripoli, Byblos, Deir El Qamar, Zahlé, Baalbeck, Saïda, Tyr, Nabatieh ou Beyrouth dans des lieux historiques ou insolites, sur des places et des espaces publics. Une pléthore d’artistes d’origines multiples feront le show les week-ends du 16, 17, 18 juin, et 23 et 24 juin. Clin d’œil à la diversité des styles et à la diversité des pratiques musicales.

Le duo nantais (France) Atoem. Photo DR

50 concerts, 11 villes

« La fête de la Musique est un événement historique institué par le ministère français de la Culture en 1982 », rappelle Sabine Sciortino. Fêtée annuellement à travers 80 pays du globe, il s’agit de mettre en lumière le travail de musiciens connus et émergents. C’est pourquoi, l’édition libanaise 2023 propose une programmation riche avec plus d’une cinquantaine de concerts allant du nord au sud, en passant par la Békaa (soit dans 11 villes différentes).

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« L’idée est également de proposer un espace public extérieur, initiative qui se fait rare au Liban », ajoute-t-elle. Judicieuse idée que de proposer un moment convivial dans un lieu accessible gratuitement au public, lorsque l’on sait que le concept d’espace public urbain se meurt progressivement, privant ainsi les habitants des villes de leurs activités sociales.

Dans un contexte socio-économique fragile, et face aux crises successives depuis 2019, « nous voulons apporter une forme de légèreté et nous confronter au problème de mobilité des jeunes (et moins jeunes) qui sortent du pays », indique la directrice de l’Institut français du Liban. Entre 2 000 et 3 000 visiteurs – grands et petits – pourront donc profiter gratuitement d’artistes multilingues connus ou émergents. Un rayonnement culturel et territorial salué.

L’artiste libanaise Tamara Kaddoumi. Photo DR

Les artistes amateurs à l’honneur

Cette année 2023 a une résonance particulière pour les artistes amateurs. C’est la première année que le concours « scène tremplin » est lancé. En amont, l’Institut français a invité des jeunes musiciens à candidater à cette compétition. Le lauréat, Joe Pretzel, aura l’honneur de jouer en ouverture de l’événement beyrouthin le 24 juin. Les quatre autres artistes en lice recevront une aide d’accompagnement sur l’enregistrement et la production notamment.

L’artiste libanais Joe Pretzel. Photo DR

« Nous voulons mettre en valeur les artistes locaux et parler à tous les Libanais avec différents types de musiques actuelles », explique Sabine Sciortino. Jazz, rock, électro… la programmation du festival est faite pour que chacun puisse s’y retrouver, et ce sur tout le territoire libanais. « Nous avons conscience que la situation au Liban est difficile, en particulier pour la culture. C’est important pour nous d’offrir des espaces de visibilité pour les artistes qui sont restés au Liban » poursuit-elle. C’est aussi la raison pour laquelle tous les événements sont en entrée libre dans des espaces publics, pour que chaque passant devant une scène puisse s’arrêter pour en profiter librement.

L’artiste française Julia Jean-Baptiste. Photo DR

À Beyrouth, place à la parité

Si la programmation est un savant mélange entre artistes libanais et français, la programmation s’est voulue avant tout paritaire, au moins pour la scène beyrouthine le 24 juin. L’artiste libanaise Tamara Kaddoumi succédera à Joe Pretzel sur la scène du Forum de Beyrouth puis la Française Julia Jean-Baptiste et le duo nantais (France) Atoem clôtureront la soirée avant l’arrivée du « groupe surprise ». Le nom du groupe libanais qui marquera la fin de l’édition 2024 sera dévoilé par l’Institut français le 21 juin. « On peut déjà vous assurer que c’est un groupe très connu au Liban, c’est un honneur pour nous de les avoir à nos côtés pour cette édition 2023 », conclut Sabine Sciortino en espérant que l’annonce de cette tête d’affiche invitera les spectateurs à rester jusqu’au bout du spectacle.


Le programme de la Fête de la musique est disponible ici.

Devenue une institution dans le monde entier, la fête de la Musique célébrée généralement le 21 juin, marque le début des joyeusetés estivales. Gratuite et ouverte aux musiciens, amateurs et professionnels, cette manifestation – culturelle et annuelle – s’adresse à tous les publics et genres musicaux. « Nous considérons la fête de la Musique comme un événement...

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