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Culture - Musique

Un duo soprano-pianiste venu d’Helsinki ce soir à l’hôtel al-Bustan

Annika Leino, soprano, et Jukka Nykänen, pianiste de renom, forment un couple « très fusionnel » dans la vie et sur scène, comme ils l’ont affectueusement précisé dans un entretien accordé à « L’Orient-Le Jour », à la veille de leur concert organisé à l’initiative de l’ambassade de Finlande, de l’Institut finlandais au Moyen-Orient et du consul honoraire général Zafer Chaoui.

Un duo soprano-pianiste venu d’Helsinki ce soir à l’hôtel al-Bustan

Annika Leiko, soprano. Photo DR

Pouvez-vous vous présenter au public libanais ?

Annika Leino L’année dernière, j’ai fait mes débuts dans un festival d’opéra en Finlande et j’ai chanté à l’Opéra national de mon pays. J’ai étudié à l’académie de Sibelius à Helsinky. Cela peut paraître étrange ici, mais j’ai gardé mon nom de famille après m’être mariée avec Jukka. En Finlande, c’est assez courant.

Jukka Nykanën C’est plus simple lorsque l’on voyage. Prononcer mon nom de famille est plus difficile que celui d’Annika. Sinon, j’ai 46 ans et je suis pianiste et compositeur. J’ai écrit quelques airs de music-hall et un peu d’opéra, je me retrouve aussi dans le jazz et dans d’autres genres. J’ai sorti aussi quelques musiques sur les plateformes de streaming.

Jukka Nykänen, un pianiste de renom. Photo DR

Avez-vous des attentes, des doutes, quant à votre prestation ?

A.L. Honnêtement, je n’ai pas vraiment de doutes de mon côté. Je serais devant un public nouveau certes, mais je suis tellement heureuse d’être ici. Tout cela a été possible grâce aux efforts du consul honoraire Zafer Chaoui et de l’Institut finlandais du Moyen-Orient et de sa directrice Susanne Dahlgren.

Susanne Dahlgren Notre Institut était basé en Syrie. En 2013, nous nous sommes installés à Beyrouth et, depuis ce jour, nous essayons d’organiser le plus d’événements culturels possibles au Liban. Le Conservatoire finlandais est très réputé à l’international et ça nous fait plaisir de pouvoir partager nos talents à l’international.

Zafer Chaoui Recevoir Annika Leino et Jukka Nykanën au Liban est un honneur. Notre intention initiale, comme l’a si bien dit Mme Dahlgren, est de sensibiliser le public libanais à l’art. Nous essayons de faire des recherches, d’approcher les artistes afin d’organiser ces concerts. Sans vouloir me vanter, nous avons organisé 8 à 10 concerts très réussis !

Que réservez-vous au public du Bustan ?

J.N. Outre le piano, j’aimerais proposer quelques explications sur notre programme qui inclut des morceaux de Jean Sibelus, Tauno Pylkkanen, Aulis Sallien, Toivo Kuula, Oskar Merikanto. En Finlande, je passe quelques fois sur les plateaux télé. Proposer à notre public des informations techniques durant le concert semble important, surtout venant d’un pianiste.

A.L. Un pianiste est souvent à l’écart lors de ce genre d’événements. Je trouve que les explications de mon mari peuvent apporter quelque chose en plus à ma voix. Il y a un vrai travail derrière et limiter Jukka à un simple accompagnateur ne serait pas lui faire honneur. Nous avons une alchimie particulière et avons toujours été très fusionnels dans notre manière de jouer ensemble.

Concert à l’auditorium de l’hôtel al-Bustan, mercredi 14 juin, à 19 heures. Les places sont limitées, RSVP au 01/396704 (ext. 229).

Pouvez-vous vous présenter au public libanais ? Annika Leino L’année dernière, j’ai fait mes débuts dans un festival d’opéra en Finlande et j’ai chanté à l’Opéra national de mon pays. J’ai étudié à l’académie de Sibelius à Helsinky. Cela peut paraître étrange ici, mais j’ai gardé mon nom de famille après m’être mariée avec Jukka. En Finlande,...

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