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Moyen-Orient - Environnement

Le ministre français de l'Economie appelle à faire "confiance" aux Emirats, organisateurs de la COP28


Sultan Ahmed al-Jaber, président des pourparlers sur le climat de la COP28, à la réunion des ministres du G7 sur le climat, l'énergie et l'environnement à Sapporo, à Hokkaido le 15 avril 2023. Photo AFP

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a appelé mardi à faire "confiance" aux Etats du Golfe pour participer à la lutte contre le changement climatique, et notamment aux Emirats arabes unis qui ont fait le choix controversé d'un dirigeant de géant pétrolier comme président de la prochaine COP28. 

"Je sais bien que parfois des critiques sont apparues disant comment vous pouvez confier à un Etat du Golfe la responsabilité de la COP", a affirmé M. Le Maire dans un discours donné à l'occasion d'une conférence à Bercy consacrée aux échanges commerciaux entre la France et les pays du Golfe. 

"C'est précisément parce que les Etats du Golfe collectivement se sont engagés dans cette transition climatique, ont pris la mesure du défi, et ont aussi les ressources naturelles et n'hésitons pas à le dire les ressources financières pour financer cette transition énergétique qui va coûter très cher que cela a beaucoup de sens que la COP28 soit attribuée à un de ces Etats", a poursuivi le ministre. 

M. Le Maire a encore appelé à faire "confiance à ces Etats pour apporter des réponses concrètes".

Le choix par les Emirats arabes unis pour présider la COP28 à Dubaï fin novembre de Sultan al-Jaber, patron du géant pétrolier émirati ADNOC, a suscité de vives critiques chez les défenseurs de l'environnement et certains responsables politiques. Dernièrement, une centaine d'élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé à son retrait.

Interrogé par l'AFP en avril, M. al-Jaber s'était défendu en rappelant qu'il était aussi le fondateur de Masdar, société nationale émiratie spécialisée dans les énergies renouvelables.

Il a reconnu en outre la semaine dernière à Bonn en marge de négociations au siège de l'ONU Climat que la réduction des énergies fossiles était "inévitable".

Si les décisions prises pendant les COP relèvent des Etats, les présidences des COP ont un rôle de coordination et de gestion des négociations.

"L'ancien monde, c'est le Golfe qui rime avec pétrole, le nouveau monde, c'est les Etats du golfe qui investissent massivement dans le énergies renouvelables", a par ailleurs estimé M. Le Maire, jugeant que "le meilleur symbole de tout cela est le fait que la COP28 à Dubaï sera présidé par un de ces Etats du Golfe et mon ami Sultan al-Jaber". 

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a appelé mardi à faire "confiance" aux Etats du Golfe pour participer à la lutte contre le changement climatique, et notamment aux Emirats arabes unis qui ont fait le choix controversé d'un dirigeant de géant pétrolier comme président de la prochaine COP28. 

"Je sais bien que parfois des...

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