
Un visiteur à l’AIB tenant un ballon sur lequel est inscrit : « Bienvenue à la maison », probablement destiné à un proche qui rentre de voyage. Photo João Sousa
25 octobre 2022. Émilie Eddé et son époux ferment une dernière fois la porte de leur appartement parisien. Ils avaient tous les deux quitté le Liban à 16 et 18 ans, l’été de la guerre de juillet 2006. Ils ont fait leurs études à Paris, entamé leur...
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Le Liban d'avant 1975 qui m'a vu naître et grandir m'a donnée l'insouciance de vie, l'enfance heureuse, mais la guère civile m'a volé mon adolescence. Et le premier crash monétaire 1$ =2.25LL jusqu'à 3000LL mes études universitaires forcement interrompus avant l'obtention du diplôme et les années de galères du début de la vie professionnelles. j'ai vécu le syndrome du l’immigrant qui refuse de rentrer parce qu’il n'a pas réussi. Enfin de compte j'ai trouvé ma place dans mon pays d'accueil ou mon deuxième pays qui m'a quand même beaucoup plus donné que mon pays d'origine celui qui n'existe plus que dans mes souvenirs? je vis ici et mes racines sont ailleurs. je suis cette liaison entre mon pays d'adoption et de cœur et mon pays d'origine et de cœur. Je suis résolu, je n'ai pas à choisir.
Khairallah Issam
20 h 12, le 06 juin 2023