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Société - Diaspora

Pourquoi ils ont décidé de revenir vivre au Liban

Ils sont partis après la guerre de 2006 ou après la double explosion du 4 août 2020. Ils avaient refait leur vie ou avaient au moins les bases pour le faire. Mais ils ont finalement fait le choix de rentrer à Beyrouth.

Pourquoi ils ont décidé de revenir vivre au Liban

Un visiteur à l’AIB tenant un ballon sur lequel est inscrit : « Bienvenue à la maison », probablement destiné à un proche qui rentre de voyage. Photo João Sousa

25 octobre 2022. Émilie Eddé et son époux ferment une dernière fois la porte de leur appartement parisien. Ils avaient tous les deux quitté le Liban à 16 et 18 ans, l’été de la guerre de juillet 2006. Ils ont fait leurs études à Paris, entamé leur...
25 octobre 2022. Émilie Eddé et son époux ferment une dernière fois la porte de leur appartement parisien. Ils avaient tous les deux quitté le Liban à 16 et 18 ans, l’été de la guerre de juillet 2006. Ils ont fait leurs études à Paris, entamé leur...

commentaires (12)

Le Liban d'avant 1975 qui m'a vu naître et grandir m'a donnée l'insouciance de vie, l'enfance heureuse, mais la guère civile m'a volé mon adolescence. Et le premier crash monétaire 1$ =2.25LL jusqu'à 3000LL mes études universitaires forcement interrompus avant l'obtention du diplôme et les années de galères du début de la vie professionnelles. j'ai vécu le syndrome du l’immigrant qui refuse de rentrer parce qu’il n'a pas réussi. Enfin de compte j'ai trouvé ma place dans mon pays d'accueil ou mon deuxième pays qui m'a quand même beaucoup plus donné que mon pays d'origine celui qui n'existe plus que dans mes souvenirs? je vis ici et mes racines sont ailleurs. je suis cette liaison entre mon pays d'adoption et de cœur et mon pays d'origine et de cœur. Je suis résolu, je n'ai pas à choisir.

Khairallah Issam

20 h 12, le 06 juin 2023

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Commentaires (12)

  • Le Liban d'avant 1975 qui m'a vu naître et grandir m'a donnée l'insouciance de vie, l'enfance heureuse, mais la guère civile m'a volé mon adolescence. Et le premier crash monétaire 1$ =2.25LL jusqu'à 3000LL mes études universitaires forcement interrompus avant l'obtention du diplôme et les années de galères du début de la vie professionnelles. j'ai vécu le syndrome du l’immigrant qui refuse de rentrer parce qu’il n'a pas réussi. Enfin de compte j'ai trouvé ma place dans mon pays d'accueil ou mon deuxième pays qui m'a quand même beaucoup plus donné que mon pays d'origine celui qui n'existe plus que dans mes souvenirs? je vis ici et mes racines sont ailleurs. je suis cette liaison entre mon pays d'adoption et de cœur et mon pays d'origine et de cœur. Je suis résolu, je n'ai pas à choisir.

    Khairallah Issam

    20 h 12, le 06 juin 2023

  • Normal… Ça n’est pas parce que c’est le Liban, c’est juste parce que c’est leur pays. Ils rentrent la mort dans l’âme pour constater que leur beau pays est en train de deviner une poubelle à ciel ouvert, sans chaussées ni trottoirs, ni eau ni électricité ni feu de circulations ni ordre ni infrastructures fonctionnelle, et où les fossoyeurs prospèrent, les réfugiés évoluent, et la place des libanais se rétrécie comme peau de chagrin. Il n’y a vraiment pas de quoi donner envie de s’y établir. On vient pour voir sa famille pour un court séjour, comme une B.A un point c’est tout.

    Sissi zayyat

    15 h 01, le 06 juin 2023

  • Certains d'entre nous ont une foi sans limite dans leur pays. J'en fais partie. Cela fait 35 ans que je vis à l'étranger, je reste pourtant Libanais, et je ne rêve que d'une chose : rentrer vivre au Liban.

    K1000

    22 h 05, le 05 juin 2023

  • Je les comprends. J’ai quitté le Liban en 1971 et j’allais passé des vacances, la dernière fois c’était en 2019 avec ma fille et son mari ll a adoré notre pays .

    Eleni Caridopoulou

    18 h 12, le 05 juin 2023

  • Ce n’est ni la première ni la dernière vagues de départ c’est l’histoire inscrite dans l’ADN de notre peuple depuis des millénaires. Mais le monde au delà de nos frontières a changer. Ils est vrais que la vie a l’étranger est totalement différente elle vous sécurise mais vous extirpe toute cette chaleur humaine que le Liban vous donne dans un capharnaüm difficile d’accepter au retour.

    Cyril Assouad

    17 h 16, le 05 juin 2023

  • On dit volontiers qu’être Libanais c’est un métier… on ne naît pas Libanais on le devient et même si on quitte le Liban, il ne vous quittera jamais, avec ce bordel linguistique, culturel et humain à nulle part ailleurs

    C…

    15 h 46, le 05 juin 2023

  • Heureux les happy few dollarisés qui sont assis à la droite du père . Les autres bien plus nombreux ne rêvent que de fuir … Que les premiers se rappellent que les gendarmes qui tamponnent leurs passeports à l’aéroport n’arrivent à se nourrir que grâce à l’aide humanitaire des pays qu’ils quittent. Cette société est durablement viciée

    AntoineK

    15 h 00, le 05 juin 2023

  • Oui, effectivement, "il n'y a pas de plus beau que le Liban"! Et la "beauté" commence juste à l'aterrissage: un cocktail d'odeurs qu'on ne peut sentir qu'au Liban. provenant à 45% de la Costa Brava, à 45% des égoûts se jetant tels quels dans "mare nostrum", et de 10% d'ONI (odeurs non identifiées). Puis vient le tour du trafic, où des essaims de deux-roues surgissent de nulle part et de toutes les directions pour vous souhaiter la bienvenue, une bienvenue qui est complétée par l'obscurité dans les tunnels, de jour, et l'obsuctité totale la nuit...Vient ensuite la beauté des ronds-points, et de la danse dervichienne des voitures en train de klaxonner et des piétons qui se baladent dans tous les sens...Puis il y a l'arrivée à la maison, où, si on est chanceux, l'ascenseur fonctionne pour vous emmener au 7ième étage avec vos bagages...Et là,, on ouvre la télé, et c'est un barbu qui vous souhaite la bienvenue, si ce n'est Mohammad Raad et son discours d'une "beauté" incomparable! Non, décidément, il faudrait que tous les Libanais reviennent vivre au pays de "niyyal min lou fik marqad 3anzeto"...

    Georges MELKI

    10 h 31, le 05 juin 2023

  • Les dollars c’est bien. Mais travailler alors que le courant électrique est aléatoire voire imprévisible si une réunion sur TEAMS ou ZOOM est prevue. Alors qu’internet peut être coupé faute de je ne sais quoi. Si les médicaments manquent pire si des médicaments fake seraient en vente… au delà des dollars, il existe des contraintes quotidiennes qui perturbent la vie professionnelle aussi bien que privée que familiale. Principale raison : instabilité économique, sécuritaire, financière, bancaire, politique etc… le dollar est un super atout mais qui cache d’autres problèmes du quotidien et que les employeurs , des libanais revenus au liban, employeurs basés à étrangers ne tolèreront que modérément voire pas. Enfin… bonne chance pour eux.

    LE FRANCOPHONE

    09 h 44, le 05 juin 2023

  • Une très bonne nouvelle. Espérons que ce mouvement s’amplifiera. Le pays a besoin de jeunes actifs qui gagnent bien leur vie, paient des impôts en conséquence, consomment, font des enfants., etc.

    Marionet

    09 h 01, le 05 juin 2023

  • « En vivant au Liban avec des revenus en dollars fresh, ils peuvent maintenir leur qualité de vie » Voila la phrase clé, et encore: J'espere qu'ils ne le regretterons pas. J'ai quitte le Liban en 1988 et je n'ais encore pas le desir d'y revenir.

    Nadim Nehme

    01 h 04, le 05 juin 2023

  • Bravo et good luck ?

    Wow

    00 h 27, le 05 juin 2023

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