Martha Hraoui : Le Liban, je le vis aujourd’hui comme une émotion...
Elle présente une sélection de ses œuvres dans le beau cadre de Beit Tabaris* à Beyrouth. L’occasion pour « L’Orient-Le Jour » de rencontrer l’artiste libanaise installée à Paris, mais toujours en lien avec sa terre natale. Et qui n’aime rien tant que renouer le contact avec ses compatriotes et aficionados de sa peinture pour échanger avec eux autour de l’art, de la culture et de tout ce qui nourrit ses voyages sur les chemins de la vie.
OLJ / Propos recueillis par Zéna ZALZAL ,
le 09 mai 2023 à 00h00
À Beit Tabaris, où l’artiste expose une sélection de toiles de ses différentes périodes. Photo Michel Sayegh
Quand on évoque l’art de Martha Hraoui, surgissent immédiatement des images de paysages entre rêve et réalité, représentés dans une palette de tonalités chaudes. D’où vous vient cet attrait, cette quasi-obsession pour le paysage ? Probablement de mon appartenance à la Békaa, mon attachement à sa terre et sa lumière. Un attachement renforcé sans doute par les circonstances de ma vie et le fait que je me trouve à l’étranger… La création artistique est donc toujours alimentée chez vous par votre éloignement du pays du Cèdre ? On ne peut pas occulter ce par quoi on est passé. La France a toujours été importante pour moi. J’y ai fait mes études, je m’y suis réfugiée durant les événements, comme beaucoup de Libanais, j’y suis restée en partageant mon temps au gré de nombreux allers-retours entre Paris et Beyrouth. Mais, bizarrement, depuis...
Quand on évoque l’art de Martha Hraoui, surgissent immédiatement des images de paysages entre rêve et réalité, représentés dans une palette de tonalités chaudes. D’où vous vient cet attrait, cette quasi-obsession pour le paysage ? Probablement de mon appartenance à la Békaa, mon attachement à sa terre et sa lumière. Un attachement renforcé sans doute par les circonstances de ma vie et le fait que je me trouve à l’étranger… La création artistique est donc toujours alimentée chez vous par votre éloignement du pays du Cèdre ? On ne peut pas occulter ce par quoi on est passé. La France a toujours été importante pour moi. J’y ai fait mes études, je m’y suis réfugiée durant les événements, comme beaucoup de Libanais, j’y suis restée en partageant mon temps au gré de nombreux allers-retours entre...
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