Politique - Décryptage
Déplacés syriens et échéance présidentielle : un lien caché ?
OLJ / Par Scarlett HADDAD, le 27 avril 2023 à 00h00
OLJ / Par Scarlett HADDAD, le 27 avril 2023 à 00h00
RIEN QUE LE TITRE C,EST DE LA BLAGUE ET UNE INSULTE AUX LIBANAIS.
Tout au long du mandat du général Aoun, les navettes incessantes de responsables Libanais vers Damas, pour convaincre Assad de rassurer les déplacés de rentrer chez eux en sécurité, n'ont pas abouties. Il faut appeler un chat un chat et dire ouvertement que le président syrien veut se débarrasser de ces deux millions de Sunnites hostiles à la minorité alaouite au pouvoir depuis un demi siècle.
La Syrie veut utiliser les réfugiés comme monnaie d’échange contre un président à ses ordres. Le jour où les responsables politiques permettront le départ des réfugiés par la mer sans les en empêcher, tous les pays concernés se mettront autour de la table en présence des seuls concernés qui sont les responsables politiques libanais pour trouver une solution qui satisfait tout le monde. Seulement voilà nos pourris de politiciens comptent sur la bonne volonté du boucher et de ses alliés et refusent de défendre leurs citoyens alors qu’ils ont toutes les cartes en mains pour convaincre les pays étrangers du drame que vivent les libanais à qui ils n’arrivent même pas à fournir l’eau ni l’électricité, denrées principales à tout humain déjà privé de tout le reste et qu’ils obligent à se sacrifier pour le bien des autres peuples sur son propre territoire. Les mafieux au pouvoir ne relatent pas les faits évidents, indiscutables pour exiger le départ des réfugiés et veulent monnayer leur présence comme leur départ à coup de transactions politiques et pourquoi pas pécuniaires. Voilà pourquoi il nous faut un président patriote non affilié pour avoir les mains libres et les idées claires pour régler ce problème crucial que les fossoyeurs ont créé comme tant d’autres, pour pouvoir bénéficier d’un troc qui se fera de toute évidence sur le dos des libanais qui seront les seuls perdants sur toute la ligne. Ils auront un vendu au fauteuil des réfugiés non désirés, et plus si affinités.
Et si le gouvernement libanais, indépendamment de toute justification politico-métaphysico-existentielle de liens entre le dossier des déplacés syriens et l'échéance présidentielle, commençait par rapatrier les Syriens qui sont entrés au Liban illégalement? N'en déplaise à messieurs dames du UNHCR et d'Amnesty International, c'est ce que le gouvernement de tout autre pays aurait fait depuis longtemps. Evidemment, le Liban ne ressemble à aucun autre pays, ce qui rend les choses extrêmement difficiles, voire impossibles!
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RIEN QUE LE TITRE C,EST DE LA BLAGUE ET UNE INSULTE AUX LIBANAIS.
LA LIBRE EXPRESSION
15 h 11, le 27 avril 2023