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Économie - Interview

Michel Santi : Les dirigeants de la Banque centrale suisse « ont manqué de discernement »

L’expert financier d’origine libanaise Michel Santi a récemment publié un livre revenant sur les facteurs qui ont conduit la Banque nationale suisse à enregistrer des pertes sans précédent dans son bilan de 2022. Dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour, il s’étonne qu’une telle institution ait pu enchaîner des maladresses aussi lourdes de conséquences pendant plus de 15 ans avec un manque de transparence qui fait tache au pays de la démocratie directe.

Michel Santi : Les dirigeants de la Banque centrale suisse « ont manqué de discernement »

L’expert financier d’origine libanaise Michel Santi. Photo DR

J’ai écrit ce livre en trois semaines à la demande de mon éditeur. C’était en janvier et la BNS venait de publier le montant de ses pertes pour l’exercice 2022. Le monde de la finance découvrait alors que l’institution avait perdu 132,5 milliards de...
J’ai écrit ce livre en trois semaines à la demande de mon éditeur. C’était en janvier et la BNS venait de publier le montant de ses pertes pour l’exercice 2022. Le monde de la finance découvrait alors que l’institution avait perdu 132,5 milliards de...

commentaires (4)

Si la BNS crée 1000 CHF avec lesquels elle achète $1.020 puis avec les $1.020 des actions américaines qui ne valent plus que $700, elle n'a créé en réalité que $700 qui valent CHF 686 au taux initial de 1,02 USD par CHF et même qui ne valent plus que $636 à 0,9 CHF par USD puisque malgré tout le CHF continue de s'apprécier. Après on peut toujours voir cela en termes de pertes mais cela ne semble pas déranger les marchés puisque malgré les efforts de la BNS pour torpiller sa valeur, le CHF s'apprécie. Tout ça pour dire que, dans ce contexte d'impression de sa propre monnaie et de sa vente aux conditions du marché, la notion de pertes n'est pas la même que pour la BdL qui gérait un peg ou a fortiori pour une société privée.

M.E

19 h 04, le 23 avril 2023

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Commentaires (4)

  • Si la BNS crée 1000 CHF avec lesquels elle achète $1.020 puis avec les $1.020 des actions américaines qui ne valent plus que $700, elle n'a créé en réalité que $700 qui valent CHF 686 au taux initial de 1,02 USD par CHF et même qui ne valent plus que $636 à 0,9 CHF par USD puisque malgré tout le CHF continue de s'apprécier. Après on peut toujours voir cela en termes de pertes mais cela ne semble pas déranger les marchés puisque malgré les efforts de la BNS pour torpiller sa valeur, le CHF s'apprécie. Tout ça pour dire que, dans ce contexte d'impression de sa propre monnaie et de sa vente aux conditions du marché, la notion de pertes n'est pas la même que pour la BdL qui gérait un peg ou a fortiori pour une société privée.

    M.E

    19 h 04, le 23 avril 2023

  • Quel fatras d’éléments faux et de jugements à l’emporte-pièce, Michel Santi sait se vendre et c’est tant mieux pour lui, mais là cela devient du populisme et rien d’autre !

    TrucMuche

    10 h 29, le 22 avril 2023

  • “… ces institutions ont des moyens considérables mais ceux qui les dirigent restent des êtres humains qui peuvent perdre pied en se sentant invulnérables …" - Riad, tu as lu ce livre?

    Gros Gnon

    01 h 54, le 22 avril 2023

  • Dire que la BNS est un Hedge Fund est faux. Car par essence un Hedge Fund doit emprunter et investir avec effet de levier pour être qualifié ainsi. Or, la BNS n'emprunte pas, elle imprime des francs suisses et achètent avec des devises étrangères. Si les devises étrangères devaient perdre 30% de leur valeurs, la BNS ne fera qu'enregistrer une perte comptable, c'est tout. Le Prix de l'or a été multiplié par 6 depuis l'an 2000. Le prix de l'action Appel a été multiplié par 15 depuis seulement 10 ans.

    Céleste

    01 h 05, le 22 avril 2023

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