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Culture - Photographie

Le Liban fractionné derrière l’objectif de Serge Najjar

Le pays du cèdre dans une galerie aux portes de Paris, tel est le nouveau défi du photographe libanais qui offre à voir une quinzaine d’œuvres rassemblés sous le titre « Fractions ».

Le Liban fractionné derrière l’objectif de Serge Najjar

Serge Najjar, "The Invisible Thread" 70x105cm. Photo DR

"Fractions", notion aux multiples facettes qui reflète les réalités du Liban. C’est sous ce titre que le photographe libanais Serge Najjar présente ses œuvres à la galerie Bessières à Chatou (Île-de-France). Ses photographies sont caractérisées par la présence de formes géométriques qui souvent s’illustrent par des éléments architecturaux.

Serge Najjar, "Présence - Absence" 87,5x 70 cm. Photo DR

Au-delà de l’aspect temporel et géométrique auquel fait référence le titre de l’exposition, l’artiste souligne la fracture intérieure. Celle de voir son pays se transformer après la double explosion qui a touché la capitale le 4 août 2020. Le questionnement qui ressort de ce travail photographique est le bouleversement provoqué par cette catastrophe. Cet instant de tension et de transformation. Celle-ci n’est pas totale, cependant. Son style photographique reste dans la ligne de ce qu’il a fait précédemment, mais à l’image du pays qui ne ressort pas indemne des épreuves, son regard artistique évolue.

Serge Najjar, "Moon Reverie" 70x105cm. Photo DR

C’est une forme de mise à nu pour le photographe, une manière d’exprimer l’évolution de son regard sur le Liban suite à ce traumatisme. « Malgré tout ce qu’il s’est passé je ne voulais pas tomber dans le misérabilisme. Même dans la souffrance absolue, il faut regarder vers la lumière », précise-t-il.

Ses œuvres photographiques laissent parfois croire qu’il s’agit de peinture. Cette illusion d’optique s’évapore à la vue d’une silhouette humaine dont les traits sont authentiques, « l’humain est en quelque sorte un retour à la réalité, la présence d’une personne ancre les photos dans du réel », note l'artiste. Son art s'imprègne et se nourrit du Liban, son « doux poison » comme il aime l’appeler et cette nouvelle série de photos rend hommage au pays et aux beautés modernes qu’on y retrouve, qui parfois passent inaperçues.

Serge Najjar, "Cracks" 110x137,5cm, 2020. Photo DR

"Fractions" à voir à la galerie Bessières à Chatou (Île-de-France), jusqu’au 14 mai.

"Fractions", notion aux multiples facettes qui reflète les réalités du Liban. C’est sous ce titre que le photographe libanais Serge Najjar présente ses œuvres à la galerie Bessières à Chatou (Île-de-France). Ses photographies sont caractérisées par la présence de formes géométriques qui souvent s’illustrent par des éléments architecturaux.Serge Najjar, "Présence -...

commentaires (2)

Pour moi certaines œuvres-photos me frappent tellement , qu'elles sont inoubliables ! et je les recherche activemrnt! • exemple: la menace invisible( 2023)

Gellad Ghislaine

18 h 15, le 05 mai 2024

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Commentaires (2)

  • Pour moi certaines œuvres-photos me frappent tellement , qu'elles sont inoubliables ! et je les recherche activemrnt! • exemple: la menace invisible( 2023)

    Gellad Ghislaine

    18 h 15, le 05 mai 2024

  • Un te grand photographe !

    Wow

    22 h 23, le 09 avril 2023

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