Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Charbel Abou Samra, a tenu jeudi une audience consacrée aux exceptions de procédure invoquées par le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé, contestant la validité de la plainte portée contre lui en mars dernier par la cheffe du Contentieux de l’État, Hélène Iskandar. Il reproche à cette dernière de ne pas avoir obtenu l’approbation du ministre des Finances Youssef Khalil, pour se porter partie civile au dossier.
M. Salamé est visé par une enquête locale sur des "pots-de-vin, faux et usage de faux, blanchiment d’argent, enrichissement illicite et évasion fiscale". Ces griefs avaient été invoqués par l’avocat général près la cour d’appel, Raja Hamouche, qui sur leur base a engagé le 23 février dernier des poursuites contre M. Salamé avant de déférer le dossier au juge Abou Samra.
Au cours de l’audience, la juge Iskandar a présenté une réponse à la requête du gouverneur. Charbel Abou Samra a transmis sa réponse au parquet de Cassation, qui devra émettre son avis sur la question. Un avis non contraignant pour le premier juge d’instruction, qui tranchera, lors d’une audience fixée au 18 mai, l’acceptation ou le rejet des vices de forme invoqués.
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