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Manifestation contre un verdict jugé laxiste pour le viol d'une fillette

Manifestation contre un verdict jugé laxiste pour le viol d'une fillette

Un drapeau marocain. Photo d'archives AFP

Plusieurs dizaines de manifestantes ont dénoncé mercredi à Rabat un verdict jugé laxiste à l'encontre de trois hommes accusés de viols à répétition sur une fillette de 11 ans, une affaire qui suscite émotion et colère au Maroc.

"Ce verdict est incompréhensible, injuste et choquant. Nous sommes ici pour porter la voix de cette enfant. Il faut que ça cesse !", a déclaré à l'AFP Maria Tahir, venue protester à l'appel du "Printemps de la Dignité", un collectif d'associations féministes, devant un tribunal de Rabat. Le procès en appel de cette affaire médiatisée doit s'ouvrir jeudi dans la capitale marocaine mais il sera très probablement reporté à la demande de l'avocat de la partie civile.

La chambre criminelle de la cour d'appel de Rabat a condamné, le 20 mars en première instance, trois prévenus poursuivis pour "détournement de mineure" et "attentat à la pudeur sur mineure avec violence". L'un des accusés a été condamné à deux ans de prison ferme, les deux autres à 18 mois ferme. "Non aux viols des fillettes", ont scandé une soixantaine de protestataires, en majorité des femmes, qui ont fustigé "la honte de l'enfance violée".

Selon des ONG marocaines de défense des droits des femmes, la mineure, âgée de 11 ans au moment des faits et qui a aujourd'hui 12 ans, a "subi des viols à répétition sous la menace", ce qui a entraîné une grossesse. L'affaire a pronfondément scandalisé l'opinion publique marocaine et une pétition condamnant la sentence avait recueilli mercredi plus de 31.000 signatures. 

Plusieurs dizaines de manifestantes ont dénoncé mercredi à Rabat un verdict jugé laxiste à l'encontre de trois hommes accusés de viols à répétition sur une fillette de 11 ans, une affaire qui suscite émotion et colère au Maroc. "Ce verdict est incompréhensible, injuste et choquant. Nous sommes ici pour porter la voix de cette enfant. Il faut que ça cesse !", a déclaré à l'AFP...