Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban
Émile Lahoud : le crépuscule de Damas
Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux des puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le onzième, aujourd’hui, raconte comment les crispations syriennes, à l’origine de l’élection d’Émile Lahoud en 1998, puis de la prorogation de son mandat en 2004, mèneront à la fin de la tutelle de Damas sur le pays du Cèdre.
OLJ / Par Mounir RABIH, le 01 avril 2023 à 00h00
commentaires (16)
Maintenant qu’il n’est plus là, certains lecteurs en font le panégyrique ; curieux …
Citoyen Lambda
15 h 57, le 03 avril 2023