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Dernières Infos - Restrictions bancaires au Liban

Les conversions au taux de Sayrafa autorisées pour un mois de plus

Les conversions au taux de Sayrafa autorisées pour un mois de plus

Le siège de la Banque du Liban (BDL) à Beyrouth. Photo d'archives Joao Sousa

C’est via une quinzième extension en près d’un an et demi et une circulaire intermédiaire portant le numéro 666 que la Banque du Liban (BDL) a prolongé pour un mois de plus, soit jusqu’à fin avril, les effets de la circulaire principale n°161. Les autres conditions du mécanisme restent inchangées.

La circulaire n° 161 a instauré un des principaux dispositifs qui aménagent – ou confortent selon les points de vue – les restrictions bancaires illégales mises en place par les banques depuis 2019. Il permet aux déposants – particuliers, fonctionnaires et entreprises – de convertir des livres contre des dollars au taux de la plateforme Sayrafa opérée par la BDL, et qui est moins élevé que celui du marché. C’est donc un moyen d’obtenir des dollars à un taux bonifié.

Ces opérations se font via les banques mais c’est auprès de la BDL que ces dernières récupèrent les dollars demandés par leurs clients, dans les limites des quotas fixés.

La Banque centrale n’a jamais clairement communiqué sur la provenance des dollars qu’elle utilise.

Les plafonds de conversion dépendent des quotas donnés par la BDL. Celle-ci a ouvert les vannes à plusieurs reprises ces derniers mois dans des tentatives de contrôler le taux de change sur le marché, qui a brutalement augmenté depuis le début de l’année. Il évolue actuellement entre 107.000 et 108.000 livres pour un dollar. Le taux de Sayrafa est, lui, fixé depuis quelque temps à 90.000 livres pour un dollar et s'applique aux particuliers et aux entreprises qui demandent à convertir des livres selon le mécanisme de la n°161.

Depuis le début de l'année, les fonctionnaires bénéficient d'un taux préférentiel pour retirer leurs salaires en dollars. Le taux a été fixé à 60.000 livres pour les rémunérations de cette fin de mois.

C’est via une quinzième extension en près d’un an et demi et une circulaire intermédiaire portant le numéro 666 que la Banque du Liban (BDL) a prolongé pour un mois de plus, soit jusqu’à fin avril, les effets de la circulaire principale n°161. Les autres conditions du mécanisme restent inchangées.La circulaire n° 161 a instauré un des principaux dispositifs qui aménagent – ou...