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Le Quai d'Orsay préoccupé par "l’impasse politique qui se prolonge au Liban"

Le Quai d'Orsay préoccupé par

Le Quai d'Orsay, siège de la diplomatie française. Photo d'illustration AFP

Le Quai d'Orsay a réitéré son appel jeudi pour l'élection d'un président au Liban rappelant que les réformes sont "plus que jamais indispensables" et faisant part de son inquiétude face à "l'impasse politique qui se prolonge", alors que le Liban connaît une double vacance du pouvoir exécutif.

"Ce que je peux vous redire, c’est la position bien connue de la France, s’agissant du Liban : le constat de notre inquiétude face à la gravité de la situation, au plan économique, bien sûr, mais aussi de l’impasse politique qui se prolonge au Liban, a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay. Comme nous avons eu plusieurs fois l’occasion de le rappeler, la solution, pour nous, est connue et elle est simple : c’est l’élection d’un président de la République qui rassemble, l’entrée en fonction d’un gouvernement de plein exercice et enfin la mise en œuvre des réformes qui sont plus que jamais indispensables à une sortie de crise ; des réformes qui permettent de répondre aux attentes de la population libanaise".

A la question de savoir si une réunion du groupe des Cinq sur le Liban est prévue prochainement à Paris, la porte-parole a indiqué n'avoir "pas connaissance d’une nouvelle date prévue pour une nouvelle rencontre dans ce format". 

Au début du mois déjà, le Quai d'Orsay avait appelé les responsables libanais à accélérer l'élection présidentielle, la formation d'un nouveau gouvernement et la mise en place des réformes exigées par le Fonds monétaire international (FMI), en vue de débloquer une aide au Liban, et avait mis en garde contre des "conséquences" pour tous ceux qui seraient responsables du blocage de cette trajectoire.

Il n'y a plus de président au Liban depuis le 1er novembre 2022 et le gouvernement présidé par Nagib Mikati expédie les affaires courantes depuis mai 2022. Le FMI a averti jeudi dernier que le pays se trouvait dans une situation très dangereuse, un an après qu'il se soit engagé à mettre en œuvre des réformes, sans y parvenir depuis.  

Le Quai d'Orsay a réitéré son appel jeudi pour l'élection d'un président au Liban rappelant que les réformes sont "plus que jamais indispensables" et faisant part de son inquiétude face à "l'impasse politique qui se prolonge", alors que le Liban connaît une double vacance du pouvoir exécutif."Ce que je peux vous redire, c’est la position bien connue de la France, s’agissant du Liban...