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Ça plane pour Naples

Les Napolitains ont aisément disposé de l’Eintracht Francfort (3-0) en huitième retour, permettant à l’Italie d’envoyer trois clubs en quarts pour la première fois depuis 2006.

Ça plane pour Naples

Victor Osimhen en lévitation au moment d’inscrire son premier but de la soirée lors de la victoire 3-0 du Napoli SC face à l’Eintracht Frankfurt en 8e de finale retour de la Ligue des champions, mercredi sur la pelouse du stade Diego Maradona de Naples. Tiziana Fabi/AFP

Après la victoire de l’aller (2-0), le suspense qui entourait cette seconde manche était assez mince. Dans une soirée qui ressemblait grandement une formalité, les Napolitains ont pu compter sur un nouveau doublé de l’inépuisable Victor Osimhen (45+2e, 53e) et sur un penalty de Piotr Zielinski (64e) qui ont permis au club azzuri de se hisser pour la première fois de son histoire en quarts de finale de C1.

« C’est incroyable de faire l’histoire avec cette victoire. (...) Nous allons continuer à rêver, nous avons l’équipe pour le faire », a lancé sur Prime Video le buteur nigérian.

L’Eintracht Francfort n’a jamais été en mesure de rivaliser dans une rencontre précédée par des heurts en ville dans l’après-midi entre des supporters allemands et les forces de l’ordre, sur fond d’images de guérilla urbaine, dont une voiture de police incendiée.

Ces supporters ont fait le déplacement sans pourtant avoir accès au stade napolitain, où ont été diffusés des messages en italien et en allemand appelant au « respect du football ». Les autorités italiennes avaient interdit en amont la vente de billets aux résidents de Francfort par crainte de débordements.

Sur le terrain, comme souvent, ce sont l’insatiable Osimhen et l’insaisissable Khvicha Kvaraskhelia qui ont mis le feu. Avec son attaque de feu, Naples confirme que ses ambitions ne se limiteront pas à l’Italie, où le scudetto est déjà quasiment en poche.

Après avoir fini en tête de leur poule devant Liverpool, les joueurs de Luciano Spalletti ont largement dominé la double confrontation contre le tenant du titre de la Ligue Europa, diminué par l’absence de son meilleur buteur Randal Kolo Muani, suspendu après son exclusion à l’aller.

Avec l’Inter et Milan

Les Allemands ont rêvé pendant une mi-temps grâce aux arrêts de Kevin Trapp. Le portier allemand a été décisif dès la 1re minute devant Matteo Politano, puis Osimhen à la limite du hors-jeu (16e) et deux fois Kvaratskhelia (19e 42e).

L’Eintracht a ainsi pu faire planer une menace diffuse, avec une tête non cadrée sur corner de Rafael Borré (9e) ou un ballon en profondeur dangereux auquel Mario Götze n’a pas suffisamment cru (31e).

Mais tout est devenu impossible pour les Allemands quand Naples a pris trois buts d’avance en cumulé, juste avant la pause, grâce à un coup de tête d’Osimhen, sans opposition, pour reprendre un centre de Politano.

À la reprise, le Nigérian a doublé la mise en se jetant sur un centre de Giovanni De Lorenzo. « Osi » s’est fait mal au poignet sur le coup, mais a pu revenir avec un bandage.

Piotr Zielinski s’est invité à la fête en obtenant et transformant un penalty (64e).

Naples a alors enfin soufflé un peu, mais sans offrir aux Allemands le plaisir de réduire le score. Car ce Napoli n’entend rien lâcher, décidé à rejoindre dans l’histoire la génération Maradona championne d’Italie en 1987 et 1990.

Avec Naples, toute l’Italie retrouve des ambitions : le pays aura trois clubs en quarts de finale, avec aussi l’AC Milan et l’Inter Milan, du jamais-vu depuis la saison 2005-2006.

Spalletti, lui, a surtout espéré que la nuit ne soit pas marquée par des heurts entre supporters : « C’est historique, n’allons pas ruiner ça en ville. Essayons d’être au niveau de cet objectif historique atteint, et laissons de côté toute provocation », a-t-il lancé.

Source : AFP

Après la victoire de l’aller (2-0), le suspense qui entourait cette seconde manche était assez mince. Dans une soirée qui ressemblait grandement une formalité, les Napolitains ont pu compter sur un nouveau doublé de l’inépuisable Victor Osimhen (45+2e, 53e) et sur un penalty de Piotr Zielinski (64e) qui ont permis au club azzuri de se hisser pour la première fois de son histoire en...

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