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Moyen-Orient - Contestation

En six mois, elles ont fait trembler l’« apartheid de genre » en Iran

Six mois après sa mort suspecte, le nom de Mahsa Amini continue d’incarner la lutte pour les droits des femmes iraniennes. La contestation actuelle donne une vigueur sans précédent à une longue histoire de résistance féministe en Iran.

En six mois, elles ont fait trembler l’« apartheid de genre » en Iran

Manifestations à Téhéran le 20 septembre 2022 dans le sillage de la mort de Mahsa Amini. Photo d’archives AFP

« Tu n’es pas morte, Mahsa, ton nom devient un symbole. » L’épitaphe inscrite sur la tombe de la jeune Kurde iranienne de 22 ans, morte le 16 septembre à l’hôpital après avoir été détenue pendant trois jours par la police des mœurs à Téhéran, a un écho particulier dans la vie de Lily Pourzand. Cette Irano-Canadienne experte en égalité de genre, fille de la militante des droits humains Mehrangiz Kar et du journaliste Siamak Pourzand, mort en détention en 2011, confie entretenir une « connexion » particulière avec Mahsa Amini, dont la mort a provoqué un soulèvement de colère généralisé contre le traitement infligé aux femmes iraniennes. « Quand j’étais adolescente, la police de moralité a attaqué la maison où j’assistais dévoilée à une réunion familiale. Nous avons tous été emmenés au centre de détention, où Mahsa...
« Tu n’es pas morte, Mahsa, ton nom devient un symbole. » L’épitaphe inscrite sur la tombe de la jeune Kurde iranienne de 22 ans, morte le 16 septembre à l’hôpital après avoir été détenue pendant trois jours par la police des mœurs à Téhéran, a un écho particulier dans la vie de Lily Pourzand. Cette Irano-Canadienne experte en égalité de genre, fille de la militante des droits humains Mehrangiz Kar et du journaliste Siamak Pourzand, mort en détention en 2011, confie entretenir une « connexion » particulière avec Mahsa Amini, dont la mort a provoqué un soulèvement de colère généralisé contre le traitement infligé aux femmes iraniennes. « Quand j’étais adolescente, la police de moralité a attaqué la maison où j’assistais dévoilée à une réunion familiale. Nous avons tous...
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