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Moyen-Orient - Éclairage

L’opposition iranienne avance, mais en ordre dispersé

La formation d’une coalition au sein de la diaspora iranienne a été saluée pour sa volonté d’amplifier la voix des manifestants qui ébranlent la République islamique depuis six mois. Mais les critiques soulignent certaines incohérences qui menacent de l'éloigner des acteurs de la contestation.

L’opposition iranienne avance, mais en ordre dispersé

Des Iraniens célèbrent la fête du Feu, la veille du dernier mercredi avant Nowruz, le Nouvel An iranien, le 14 mars 2023, à Téhéran. Majid Asgaripour/WANA via Reuters

« Le vent tourne », estime le politologue Ali Fathollah-Nejad, chercheur au Issam Fares Institute de l’Université américaine de Beyrouth, après que la conférence de Munich sur la sécurité a invité mi-février l’actrice Nazanin Boniadi, la journaliste et militante des droits des femmes Masih Alinejad et le fils de l’ancien chah d’Iran, Reza Pahlavi, tous trois membres d’une nouvelle coalition d’opposants iraniens en exil, en lieu et place des représentants de la République islamique.Décriées pour leur répression brutale du mouvement de contestation démarré il y a six mois après la mort de Mahsa Jina Amini et qui a fait plus de 530 morts selon l’ONG Iran Human Rights, mais aussi pour leur soutien à l’effort militaire de Moscou dans sa guerre en Ukraine ainsi que leur poursuite de l’enrichissement de l’uranium, les autorités iraniennes sont...
« Le vent tourne », estime le politologue Ali Fathollah-Nejad, chercheur au Issam Fares Institute de l’Université américaine de Beyrouth, après que la conférence de Munich sur la sécurité a invité mi-février l’actrice Nazanin Boniadi, la journaliste et militante des droits des femmes Masih Alinejad et le fils de l’ancien chah d’Iran, Reza Pahlavi, tous trois membres d’une nouvelle coalition d’opposants iraniens en exil, en lieu et place des représentants de la République islamique.Décriées pour leur répression brutale du mouvement de contestation démarré il y a six mois après la mort de Mahsa Jina Amini et qui a fait plus de 530 morts selon l’ONG Iran Human Rights, mais aussi pour leur soutien à l’effort militaire de Moscou dans sa guerre en Ukraine ainsi que leur poursuite de l’enrichissement de...
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