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Maoulaoui rassure son homologue saoudien à Tunis sur la poursuite de la lutte contre le trafic de drogue

Maoulaoui rassure son homologue saoudien à Tunis sur la poursuite de la lutte contre le trafic de drogue

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui (g), lors d'une réunion le 1er mars avec son homologue saoudien en Tunisie. Photo fournie par le bureau de presse de Bassam Maoulaoui

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a réitéré mercredi l'engagement du Liban dans la lutte contre le trafic de drogue vers les pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, au cours d'une rencontre avec son homologue saoudien, le prince Abdel Aziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdel Aziz al-Saoud, en marge d'une conférence des ministres arabes de l'Intérieur en Tunisie. 

"M. Maoulaoui a exprimé l'attachement du Liban à la sécurité du monde arabe, notamment celle de l'Arabie saoudite et sa population", selon un communiqué publié par son bureau de presse. Il a réitéré "l'engagement du pays dans la lutte contre la drogue et son trafic vers les pays du Golfe, ainsi que la lutte contre le terrorisme et le renforcement de la coopération dans ce domaine". "Nos efforts seront concentrés au Liban sur l'édification de l'Etat et le renforcement de la confiance de la population arabe", poursuit le ministre.

Le Liban a été épinglé à plusieurs reprises par les autorités saoudiennes, en raison d'un large trafic de drogue, notamment de pilules de Captagon, vers les pays du Golfe en passant par Beyrouth.

Les forces de sécurité libanaises ont intensifié leur lutte ces derniers mois contre ce genre de trafic, après que l'Arabie saoudite a suspendu en avril 2021 l'importation de fruits et légumes du Liban, à la suite de la découverte de plus de cinq millions de pilules de Captagon dissimulées dans des fruits en provenance du Liban.

Majoritairement produit en Syrie, le Captagon a fait de ce pays le narco-Etat le plus récent du monde et ce commerce s'est profondément enraciné au Liban voisin dont l'économie s'est effondrée. Cette drogue illicite s'est répandue au Moyen-Orient, où l'Arabie saoudite constitue le plus grand marché.

Le ministre a par ailleurs révélé, dans un discours prononcé lors de la réunion générale à Tunis, que "les Forces de sécurité intérieure ont arrêté en 2022 plus de huit cellules terroristes qui planifiaient des actions au Liban et à l'étranger".

"Les FSI ont également effectué 1041 saisies de drogue, arrêté 1.512 personnes impliquées dans ce trafic, réquisitionné plus de 15 millions de pilules de Captagon et six tonnes de cannabis, empêchant ainsi l'exportation de ces produits, notamment vers les pays arabes", a-t-il ajouté.

Bassam Maoulaoui a par ailleurs insisté sur l'appartenance arabe du Liban, ce pays étant souvent accusé de s'aligner sur l'axe pro-iranien, en raison des prises de position et des actions du Hezbollah. "Les Libanais sont conscients que le salut de leur pays ne s'effectuera que grâce à la bénédiction de l'arabité", a lancé le ministre. "Les Libanais ne choisiront que la légalité basée sur l'édification de l'Etat et l'arabité, malgré les tentatives de perturbation", a-t-il conclu.

Le ministre libanais sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a réitéré mercredi l'engagement du Liban dans la lutte contre le trafic de drogue vers les pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, au cours d'une rencontre avec son homologue saoudien, le prince Abdel Aziz Ben Saoud Ben Nayef Ben Abdel Aziz al-Saoud, en marge d'une conférence des ministres arabes de l'Intérieur en...