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Moyen-Orient - Témoignages

« Pour la première fois de ma vie, je me sens plus en sécurité sous une tente »

Dans la province d'Idleb, où l'aide peine à arriver après le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie lundi dernier à l'aube, les habitants craignent de rentrer chez eux. Des répliques se font encore sentir, et pour une population à majorité déplacée les tentes apparaissent désormais comme un abri plus sûr que les maisons.

« Pour la première fois de ma vie, je me sens plus en sécurité sous une tente »

Des rescapés du séisme ont trouvé refuge dans un hébergement provisoire à Idleb, en Syrie, le 9 février 2023. Photo Omar al-Bam/Reuters

C’est sous une tente que Maher a trouvé refuge. De celles où l’on reçoit habituellement les condoléances. Depuis le séisme qui a fait trembler la terre en Turquie et en Syrie lundi dernier avant l’aube, les murs de sa maison sont fissurés. Et les répliques ne font qu’aggraver la situation. « Une petite secousse peut suffire à faire tomber notre immeuble », s’inquiète-t-il. Pour faire face au froid glacial, il y retourne, malgré la peur, pour récupérer des couvertures, contre l’avis de sa mère. Comme tant d’autres Syriens, le jeune homme a dû quitter son foyer pour se mettre à l’abri. Ironie du sort, c’est sous une tente qu’il se sent aujourd’hui le moins en danger. Les femmes et les enfants des environs sont quant à eux hébergés dans une mosquée, un peu excentrée, isolée des autres bâtiments. « C’est pour cette raison qu’ils s’y sentent...
C’est sous une tente que Maher a trouvé refuge. De celles où l’on reçoit habituellement les condoléances. Depuis le séisme qui a fait trembler la terre en Turquie et en Syrie lundi dernier avant l’aube, les murs de sa maison sont fissurés. Et les répliques ne font qu’aggraver la situation. « Une petite secousse peut suffire à faire tomber notre immeuble », s’inquiète-t-il. Pour faire face au froid glacial, il y retourne, malgré la peur, pour récupérer des couvertures, contre l’avis de sa mère. Comme tant d’autres Syriens, le jeune homme a dû quitter son foyer pour se mettre à l’abri. Ironie du sort, c’est sous une tente qu’il se sent aujourd’hui le moins en danger. Les femmes et les enfants des environs sont quant à eux hébergés dans une mosquée, un peu excentrée, isolée des autres bâtiments....
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