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Chez Berry, le vice-ministre iranien des AE affiche son "soutien" au Hezbollah


Chez Berry, le vice-ministre iranien des AE affiche son

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Bagheri (g) reçu par le président du Parlement libanais Nabih Berry à Aïn el-Tiné, le 8 février 2022. Photo Hassan Ibrahim/Parlement libanais

En déplacement à Beyrouth depuis mardi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Bagheri, également négociateur en chef dans le dossier nucléaire iranien, a affiché mercredi depuis Aïn el-Tiné le "soutien" de Téhéran à "la Résistance libanaise", dans une référence à son allié le Hezbollah.

Le haut responsable a également pointé du doigt un "embargo exercé par les ennemis de la région contre l'Iran et le Liban", sans toutefois citer ceux qu'il accuse.

A l'issue d'une réunion avec le président du Parlement libanais Nabih Berry, Ali Bagheri a affirmé avoir discuté avec lui des "relations bonnes et constructives entre les deux pays frères et des développements locaux et régionaux". "J'ai assuré à M. Berry que l'Iran se tiendra toujours auprès du Liban dont il soutient la sécurité, la stabilité et le progrès", a-t-il souligné, avant d'afficher son "soutien" à la "Résistance libanaise contre les ennemis du pays".

Pointant du doigt un "embargo" exercé par les ennemis de la région contre l'Iran et le Liban", dans une allusion aux Etats-Unis et Israël sans les nommer, M. Bagheri a assuré que "le Liban et la Résistance demeureront en position de force et capables (de lutter) contre ces tentatives". "La République islamique iranienne continuera toujours de soutenir le peuple libanais frère dans différents domaines", a-t-il conclu.

Ce déplacement intervient moins d'un mois après la visite du chef de la diplomatie iranienne à Beyrouth, Hossein Amir-Abdollahian, au cours de laquelle il s'est notamment entretenu avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, mais aussi avec M. Berry, ainsi que le Premier ministre sortant Nagib Mikati et le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib. M. Abdollahian avait alors affirmé que son pays "n’interfère pas dans les affaires intérieures" du Liban, et a appelé à "un processus d’élection (présidentielle) rapide", alors que le pays se trouve sans chef d’État depuis la fin du mandat de Michel Aoun le 31 octobre.

En déplacement à Beyrouth depuis mardi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Bagheri, également négociateur en chef dans le dossier nucléaire iranien, a affiché mercredi depuis Aïn el-Tiné le "soutien" de Téhéran à "la Résistance libanaise", dans une référence à son allié le Hezbollah.Le haut responsable a également pointé du doigt un "embargo exercé par les...