Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Corruption au Liban

Treize fonctionnaires libérés dans l’enquête sur les centres d'enregistrement des véhicules

Treize fonctionnaires libérés dans l’enquête sur les centres d'enregistrement des véhicules

Plus de 100 fonctionnaires sont toujours détenus dans les affaires de corruption. Photo d’illustration Bigstock

Treize fonctionnaires accusés de corruption dans les centres d’enregistrement de véhicules de Dekouané et Ouzaï, en banlieue de Beyrouth, ont été libérés jeudi, sur ordre du premier juge d’instruction du Mont-Liban Nicolas Mansour, a confirmé une source judiciaire vendredi à L’Orient-Le Jour.

"Il s’agit de fonctionnaires accusés de délits mineurs qui recevaient des pots-de-vin des courtiers et qui ont été libérés après avoir payé chacun une caution de deux cents millions de livres. Ils ont déjà été emprisonnés pendant trois mois et seront interdits de reprendre leurs fonctions d’ici quatre mois", indique la source qui a requis l'anonymat.

Dans les faits, la procureure générale auprès du parquet d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, avait fait appel, dans un premier temps, de la décision du juge Mansour, mais celui-ci a obtenu gain de cause après l'approbation de sa décision par l'accusation menée par le juge Rabih Houssami.

De nombreux mandats d'arrêt ont été émis ces derniers mois dans le cadre d'une vaste enquête pour corruption dans les Centres d'enregistrement des véhicules. Plusieurs employés de haut rang sont poursuivis, dont la directrice générale du département du trafic routier, Hoda Salloum.

Des arrestations ont également eu lieu dernièrement parmi les employés des cadastres du Mont-Liban. Des fonctionnaires du service foncier, notamment à Baabda et au Metn, qui auraient amassé des sommes mirobolantes par des pots-de-vin soutirés à des contribuables sont actuellement poursuivis par la justice.

"En tout, 110 personnes sont toujours aux arrêts, employés des centres d’enregistrement de véhicules et des registres fonciers", indique la source judiciaire contactée par L'OLJ qui rappelle que les arrestations ont même touché  les administrations des régions du Chouf et d'Aley. "Il semble que la lutte contre la corruption ne se déroule que dans la région du Mont-Liban. N’y a-t-il pas de corruption dans les autres régions ou bien les fonctionnaires sont-ils protégés?", demande cette source dans une référence implicite aux forces de fait qui contrôlent certaines régions du Liban. 


Treize fonctionnaires accusés de corruption dans les centres d’enregistrement de véhicules de Dekouané et Ouzaï, en banlieue de Beyrouth, ont été libérés jeudi, sur ordre du premier juge d’instruction du Mont-Liban Nicolas Mansour, a confirmé une source judiciaire vendredi à L’Orient-Le Jour."Il s’agit de fonctionnaires accusés de délits mineurs qui recevaient des pots-de-vin...