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Dernières Infos - Chars à l'Ukraine

Londres évoque un "impératif moral", nouvelle aide américaine en vue

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Un immeuble résidentiel détruit par une frappe russe à Dnipro, en Ukraine, le 17 janvier 2023. Photo Vitalii Matokha / AFP

Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a justifié mardi l'envoi de chars à l'Ukraine afin d'aider le pays "à repousser" les Russes dans l'est et le sud du pays, tandis que les Etats-Unis ont laissé entendre qu'une nouvelle aide militaire américaine était en vue. "Le message que nous envoyons (au président russe Vladimir) Poutine (...) c'est que nous nous sommes engagés à défendre les Ukrainiens jusqu'à leur victoire", a-t-il dit lors d'un déplacement à Washington en parlant d'un "impératif moral".

"Ce que Poutine doit comprendre, c'est que nous aurons l'endurance stratégique pour rester avec eux jusqu'à ce que la tâche soit accomplie et que la meilleure chose qu'il puisse faire pour préserver les vies de ses propres soldats, c'est de le reconnaître", a ajouté M. Cleverly, qui s'exprimait devant le Center for Strategic and International Studies. "Cela coûte tellement plus cher en vies humaines et en argent si nous laissons cette guerre traîner en longueur", a-t-il encore dit.

L'aide militaire à l'Ukraine était un sujet dominant plus tard mardi lors de discussions entre le ministre britannique et son homologue américain Antony Blinken, qui a dit "applaudir" l'envoi de chars britanniques à Kiev sans pour autant dévoiler si les Etats-Unis feraient de même. Washington, qui fournit la plus grosse partie de l'aide occidentale à l'Ukraine -- près de 25 milliards de dollars d'assistance sécuritaire --, se montre réservé sur la livraison de chars lourds à Kiev, soulevant des questions de formation et de maintenance.

Le secrétaire d'Etat américain a toutefois indiqué que des "annonces pourraient être faites dans les jours qui viennent", lors d'une réunion cette semaine des pays soutenant militairement l'Ukraine sur la base américaine à Ramstein, en Allemagne. Il a réitéré la détermination des Etats-Unis "à faire en sorte que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin sur le champ de bataille", "moyen le plus rapide" pour mettre fin à la guerre près d'un an après l'invasion russe de ce pays le 24 février 2022.

M. Cleverly a entamé mardi une tournée aux Etats-Unis et au Canada, quelques jours après l'annonce du Premier ministre Rishi Sunak qui a promis 14 chars lourds Challenger 2 à l'Ukraine. Les Occidentaux ont déjà envoyé des blindés légers à Kiev, mais le Royaume-Uni est devenu le premier pays à s'engager envers Kiev à envoyer ce type de blindés que réclament les forces ukrainiennes.

M. Cleverly a souligné que Londres avait pris cette décision "parce que nous reconnaissons qu'ils ont besoin d'une forte capacité de défense dans l'est et dans le sud", des régions que la Russie tente de contrôler depuis son invasion de l'Ukraine il y a près de 11 mois. "Si Poutine pensait un instant que le monde se lasserait de l'Ukraine (..) alors il a commis une nouvelle fois une erreur de jugement colossale", a-t-il conclu.

Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a justifié mardi l'envoi de chars à l'Ukraine afin d'aider le pays "à repousser" les Russes dans l'est et le sud du pays, tandis que les Etats-Unis ont laissé entendre qu'une nouvelle aide militaire américaine était en vue. "Le message que nous envoyons (au président russe Vladimir) Poutine (...) c'est que nous nous sommes engagés à...