À Luc Ferry…
Bottée violée
Persépolis…
Beautés volées
N’ayez pas peur
Belles persanes
Persanes cachées
Aux vies hachées
Étouffées
Par interdits
Dits et non-dits
Comme des chicanes !
Antique cité
Des civilités
Pourquoi cette haine
De la beauté
Du corps femme
Aux mille reflets !
Dieu les créa
À son image
Sans aléas
Ni contournage
Pourquoi cette peur
De leur regard
Libre penseur
À tout égard !
Pourquoi ces mères
Pourquoi ces sœurs
Seraient peu fières
De leur bonheur
Dans quelle sourate
Dieu a-t-il
En phallocrate
Jugé utile
Tous ces malheurs ?
Persépolis
Ne persécutez
Plus polices
Tous ces appâts
Car la revanche
De tout printemps
Est inéluctable
Abeille du temps
Révolte blanche
Mais implacable
Alors ringards
Inquisiteurs
Fouché, Pinard
Ou imposteurs
Aux oubliettes
De Dame histoire
Triste placard
Des immondes vices…
Gardez, gardez espoir
Persépolis
Bientôt la fin de tout sévice
Des calvaires, des sacrifices
Bientôt l’aurore sera propice
Aux joies mûres
Et leurs délices
Aux rêves purs
Et leurs hélices
N’ayez pas peur Persépolis
Les femmes donnent la vie
Et sans l’espoir nulle vie…
Donnez, donnez cours
Aux libres bruits
Du courage qui surgit
Entre plaines et dunes
C’est la pleine lune
Qui rugit…
Au vieux pays des nuits
Mille et une !
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