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Politique - Institutions

La scission au sein du CSM éclate au grand jour

Quatre membres de la plus haute instance administrative de la justice multiplient des initiatives contraires à la volonté de son président, Souheil Abboud, sur fond de la tragédie du port.

La scission au sein du CSM éclate au grand jour

Les proches de victimes manifestant devant le Palais de justice, le 10 janvier courant. Photo Mohammad Yassine

Dans le sillage de la détérioration des institutions publiques, la scission au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) n’était plus un secret pour personne. Elle a toutefois éclaté samedi au grand jour, à l’occasion de la détention de William Noun, frère d’une victime de la double explosion au port de Beyrouth, sur ordre du procureur général près le parquet d’appel de Beyrouth, Zaher Hamadé, proche du mouvement Amal, un parti auquel sont affiliés deux députés mis en cause dans l’affaire, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter. Le conflit au sein du CSM oppose son président, Souheil Abboud, à quatre magistrats – trois proches du camp aouniste et un quatrième du chef du Parlement Nabih Berry. Il s’inscrit notamment dans le cadre des divergences sur la gestion du dossier de l’enquête du port : M. Abboud œuvre à préserver le...
Dans le sillage de la détérioration des institutions publiques, la scission au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) n’était plus un secret pour personne. Elle a toutefois éclaté samedi au grand jour, à l’occasion de la détention de William Noun, frère d’une victime de la double explosion au port de Beyrouth, sur ordre du procureur général près le parquet d’appel de Beyrouth, Zaher Hamadé, proche du mouvement Amal, un parti auquel sont affiliés deux députés mis en cause dans l’affaire, Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter. Le conflit au sein du CSM oppose son président, Souheil Abboud, à quatre magistrats – trois proches du camp aouniste et un quatrième du chef du Parlement Nabih Berry. Il s’inscrit notamment dans le cadre des divergences sur la gestion du dossier de l’enquête du...
commentaires (7)

Gros Gnon a raison. Tout juge, avocat général, ou magistrat "proche d’un parti politique" perd TOUTE sa crédibilité, ils n'ont qu'à quittés le domaine publique. Beaucoup d'opportunités dans le privé. Il Faut un mouvement révolutionnaire de l'intérieur du domaine judiciaire.

Sarkis Dina

13 h 49, le 18 janvier 2023

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Commentaires (7)

  • Gros Gnon a raison. Tout juge, avocat général, ou magistrat "proche d’un parti politique" perd TOUTE sa crédibilité, ils n'ont qu'à quittés le domaine publique. Beaucoup d'opportunités dans le privé. Il Faut un mouvement révolutionnaire de l'intérieur du domaine judiciaire.

    Sarkis Dina

    13 h 49, le 18 janvier 2023

  • Et tu quoque, CSM? Quelle honte! Si la magistrature est descendue si bas, peut-on encore en vouloir aux politiciens, qui ont la réputation d'être des vauriens, et ce depuis le temps de Cicéron?

    Georges MELKI

    10 h 19, le 18 janvier 2023

  • Triste état de la plus haute magistrature de l'Etat! Il ne manquait que cette division au sein du CSM ! Oui, tout magistrat ou tout juge ne doit pas être "proche d'un parti politique". M.Z

    M.Z

    16 h 29, le 17 janvier 2023

  • Tout juge, avocat général, ou magistrat "proche d’un parti politique" perd TOUTE sa crédibilité, et ne mérite que d’être réincarné en papier toilette…

    Gros Gnon

    14 h 36, le 17 janvier 2023

  • L’ex président et son chouchou sont démasqués mais persiste à se croire plus malins qu’ils ne le sont en fomentant des scénarios bidons et louches. Même à ce niveau de gravité les magistrats peinent à se mettre d’accord sur l’attitude à prendre face à ces fossoyeurs qui tirent leur force de la lâcheté des nombreux opposants qui ne se lient pas pour ne former qu’un et soumettre les hors la loi et à les forcer à se présenter devant le tribunal pour les juger sans trembler pour tous leurs crimes commis. C’est ainsi que l’Italie s’était débarrassé de ses mafieux qui terrorisaient et faisait trembler le pays. Les voilà derrière les barreaux et ça continue jusqu’à avoir le dernier mafieux même si cela durera une vie. Le Liban devrait s’en inspirer et arrêter de courber l’échine, ca donne aux traitres un sentiment de puissance qu’ils ne possèdent pas puisque traîtres et agresseurs.

    Sissi zayyat

    11 h 57, le 17 janvier 2023

  • Yalla, le CPL continue méthodiquement le travail de destruction des institutions commencé en 1989 et qui s’est accéléré durant les dix dernières années. Il n’y a qu’à regarder attentivement le bilan du président fort pour conclure que tout s’est effondré sauf l’armée grâce à Joseph Aoun et la SG grâce à Abbas Ibrahim. Sinon toutes les autres institutions sont foutues. Je ne parle pas de la monnaie de chimpanzé car notre cher gouverneur de la BdL s’en occupe bien depuis les sous sols de sa banque centrale

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 46, le 17 janvier 2023

  • Encore une fois, les juges vereux lies aux mafias Hezb, Amal et le CPL s'associent pour saboter l'enquete. Les divergences affichees dans la presse s'averent n'etre que de la poudre au yeux des qu'il s'agit d'un sujet veritablement important. Assassins et menteurs !

    Michel Trad

    00 h 51, le 17 janvier 2023

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