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Économie - Relance

Hausse des prix du carburant au Congo, inquiétude des consommateurs

Le gouvernement congolais va appliquer à la demande du Fonds monétaire international une hausse du carburant à la pompe qui, bien que limitée à 5 %, inquiète fortement les associations de consommateurs, a-t-on appris de sources officielles. « Le FMI exigeait 65 % d’augmentation ou 50 % minimum », a déclaré le Premier ministre Anatole Collinet Makosso en recevant vendredi les syndicats de consommateurs et de transporteurs. Après négociations, « nous avons pu obtenir que le carburant n’augmente que de 5 %. Ce qui fera passer le litre de gasoil de 475 à 500 FCFA (0,76 à 0,8 dollar) et le super de 595 à 625 FCFA (0,95 à 1 dollar) », a-t-il ajouté. Cette augmentation s’appliquera à partir du 31 janvier.

Le Congo-Brazzaville a conclu début 2022 avec le FMI un programme de trois ans, appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC), en vue de relancer son économie. Celle-ci a été plombée par la double crise économique et sanitaire due à la baisse des cours mondiaux du pétrole à partir de 2014 et au Covid-19. Le FMI demande au gouvernement d’arrêter la subvention des produits pétroliers. « Nous allons travailler pour pouvoir démontrer au FMI que ce qu’on pourrait gagner avec les 50 % d’augmentation demandés, et que nous n’allons pas appliquer, nous pourrons l’obtenir à travers d’autres réformes », a affirmé M. Collinet Makosso. Les associations de consommateurs craignent toutefois que l’augmentation de 5 % n’entraîne une hausse générale des prix. « Les transporteurs trouveront prétexte pour augmenter les billets, et les commerçants en profiteront également pour augmenter les prix des denrées alimentaires », a déclaré à l’AFP Dieudonné Moussala, président de l’Association congolaise pour la défense des droits des consommateurs (ACDDC). « Le gouvernement nous a ramené seulement les résultats des négociations avec le FMI, mais nous n’avons jamais été associés à ces négociations », a-t-il regretté. Le Congo est le troisième producteur de pétrole au sud du Sahara, avec une production estimée à 350 000 barils par jour.

Le gouvernement congolais va appliquer à la demande du Fonds monétaire international une hausse du carburant à la pompe qui, bien que limitée à 5 %, inquiète fortement les associations de consommateurs, a-t-on appris de sources officielles. « Le FMI exigeait 65 % d’augmentation ou 50 % minimum », a déclaré le Premier ministre Anatole Collinet Makosso en...

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