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Le Premier ministre espagnol reçu par Mikati puis Berry


Le Premier ministre espagnol reçu par Mikati puis Berry

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et la délégation qui l'accompagne reçus par le Premier ministre libanais Nagib Mikati au grand Sérail, le 28 décembre 2022. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et la délégation qui l'accompagne ont été reçus mercredi par le Premier ministre libanais Nagib Mikati au grand Sérail qui a assuré que son pays était engagé à respecter toutes les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. Après la guerre meurtrière de 2006, cette résolution avait rétabli une cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah. La délégation a ensuite été reçue par M. Berry.

M. Mikati a réaffirmé "l'engagement du Liban à respecter toutes les dispositions de la résolution 1701 et à travailler pour les mettre en œuvre", soulignant que "toutes les autorités sécuritaires, militaires et judiciaires n'ont pas hésité et n'hésiteront pas, ne serait-ce qu'un instant, à faire ce qu'il faut pour connaître l'identité des tireurs (sur le convoi de la FINUL) et de les traduire en justice". M. Mikati a aussi remercié la délégation espagnole pour sa visite "preuve de solidarité internationale avec le Liban" et a remercié l'Espagne pour son important contingent d'environ 600 casques bleus espagnols.

Le 14 décembre, le soldat irlandais Sean Rooney, 23 ans, avait été tué et trois de ses collègues ont été blessés après que le convoi de la FINUL dans lequel ils se trouvaient a essuyé des tirs près du village de Aaqbiyé, au Liban-Sud. L'un des blessés, le soldat Shane Kearney, qui se trouvait dans un état grave, a été évacué vers un hôpital en Irlande. C'est le premier décès d'un soldat de la FINUL dans un incident violent au Liban depuis janvier 2015, lorsqu'un Casque bleu espagnol avait été tué par des tirs israéliens.

Par ailleurs, le Premier ministre libanais a également souligné que "ce qui alourdit le fardeau des difficultés économiques au Liban, c'est la présence d'un grand nombre de déplacés syriens et de réfugiés palestiniens sur le sol libanais". Il a indiqué aussi que leur présence a un impact sur "la sécurité, la stabilité et l'économie (du pays) et que cela a été "exacerbé par la pandémie de coronavirus (...) et l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth". 

Le Liban affirme accueillir 1,5 million de réfugiés syriens, soit le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde, alors que quelque 839.000 réfugiés syriens sont actuellement enregistrés auprès du HCR. Le nombre exact de Syriens n’est pas connu car le gouvernement libanais a demandé au HCR de cesser d’enregistrer les nouveaux réfugiés qui ont déferlé dans le pays à partir de 2015. Ceux-ci peuvent être inscrits auprès de l’agence et recevoir dans certains cas une aide, mais ils ne sont pas officiellement enregistrés.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a de son côté fait part de "la volonté de son pays de soutenir le travail de la FINUL au Liban-Sud" notant que "le contingent espagnol est le plus important contingent depuis 2006". "Nous saluons l'accueil réservé par le Liban aux déplacés syriens, malgré les crises dont il souffre, et comprenons l'intérêt du Liban pour leur retour volontaire dans leur pays", a-t-il par ailleurs indiqué.  Le Premier ministre espagnol a aussi souligné que son pays "présidera l'année prochaine le Conseil exécutif de l'Union européenne". "Une de nos priorités est de (...) renforcer les relations entre le Liban et l'Union européenne dans les domaines des énergies alternatives, de l'agriculture, des infrastructures et du développement de la jeunesse", a-t-il conclu.

La délégation espagnole a ensuite été reçue à Aïn el-Tiné par le président de la Chambre Nabih Berry. M. Berry a salué "la visite du Premier ministre espagnol et de la délégation qui l'accompagne" et loué "le rôle de l'Espagne et son soutien au Liban". Il s'est aussi dit prêt à œuvrer "pour le développement de formules de coopération entre les deux pays, notamment aux niveaux parlementaire et législatif". Il a enfin souligné que le Liban devrait élire un président de la République afin "d'entrer dans une phase de solution et de sortie de crise".

 

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et la délégation qui l'accompagne ont été reçus mercredi par le Premier ministre libanais Nagib Mikati au grand Sérail qui a assuré que son pays était engagé à respecter toutes les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU. Après la guerre meurtrière de 2006, cette résolution avait rétabli une cessation des...