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Économie - Le chiffre de la semaine

Taux d'occupation moyen de 53,5 % des hôtels 4 et 5 étoiles à Beyrouth, jusqu'au 3e trimestre 2022

Taux d'occupation moyen de 53,5 % des hôtels 4 et 5 étoiles à Beyrouth, jusqu'au 3e trimestre 2022

C’est le taux d’occupation moyen des hôtels – 4 et 5 étoiles – de Beyrouth jusqu'au troisième trimestre de 2022, contre 44,6 % sur la même période en 2021. Celui des 13 villes arabes incluses dans l’étude du cabinet Ernst & Young (E&Y), relayée par le Lebanon This Week de Byblos Bank s’est élevé, lui, à 58,1 %.

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Ce résultat pour la capitale libanaise est le cinquième score le plus bas du classement, la plaçant donc en 9e position, et marque un gain de 9,4 points de pourcentage au troisième trimestre de cette année comparé à celui de 2021. Un constat somme toute logique étant donné les mesures de restrictions imposées à l’international entre janvier et mars 2021 afin de contrer la recrudescence de la pandémie de Covid-19, et une saison estivale 2022 qui a attiré plus d’expatriés et de touristes que l’année précédente (les professionnels du secteur estimaient qu’ils allaient engranger près de 3 milliards de dollars de bénéfices).

Concernant le tarif moyen par chambre au troisième trimestre de 2022, celui-ci s’est élevé à 60,8 dollars, soit le taux le plus bas de la région, enregistrant une baisse de 10 % par rapport au coût moyen de 69,2 dollars lors des neuf premiers mois de 2021. Les auteurs du rapport ont utilisé le taux de change entre la livre libanaise et le dollar employé par les hôtels lors des réservations. Officiellement fixé à 1 507,5 livres le dollar, ce taux a depuis le début de la crise énormément fluctué sur le marché, oscillant entre 27.000 et 39 000.livres le dollar lors des trois premiers trimestres de cette année, avec plusieurs pics. Le taux a d'ailleurs dépassé la barre des 44.000 livres pour un dollar il y a deux semaines. La moyenne régionale du tarif moyen par chambre pour le troisième trimestre de 2022 est, elle, de 157 dollars, en hausse de 21,4 % par rapport à celle de l'année passée, établie à 129,4 dollars.

Enfin, les revenus moyens par chambre à fin septembre 2022 ont atteint 32,5 dollars dans les hôtels beyrouthins, soit le taux le plus bas de la région. Cette moyenne est en hausse de 5,3 % par rapport à celle de 30,9 dollars enregistrée lors de cette même période en 2021, et constitue la plus faible augmentation notée du revenu moyen des chambres d'hôtels de 4 et 5 étoiles dans les villes retenues. Sur ce classement, c’est la Mecque qui a connu la plus grande hausse en glissement annuel, soit 220,9 %, loin devant Médine (165,4 %), et Le Caire (121,3 %). Régionalement, c’est encore Abou Dhabi (Émirats arabes unis) qui remporte la palme du plus haut taux d’occupation de ses hôtels au troisième trimestre de cette année avec un score de 73 %, suivi par Dubaï et Médine (70 % chacune). Toutefois, c’est Dubaï qui a généré sur sur la même période le plus haut tarif moyen par chambre (207 dollars), loin devant Djeddah (131 dollars) et La Mecque (110 dollars).

C’est le taux d’occupation moyen des hôtels – 4 et 5 étoiles – de Beyrouth jusqu'au troisième trimestre de 2022, contre 44,6 % sur la même période en 2021. Celui des 13 villes arabes incluses dans l’étude du cabinet Ernst & Young (E&Y), relayée par le Lebanon This Week de Byblos Bank s’est élevé, lui, à 58,1 %. Lire aussi Pour Noël, les commerces font un peu moins...

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