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Argentine-Pays-Bas, les souvenirs et l’altitude

L’autre quart de finale de ce vendredi offre une affiche qui s’est imposée comme un classique de la Coupe du monde entre deux sélections habituées aux derniers carrés à travers les décennies.

Argentine-Pays-Bas, les souvenirs et l’altitude

Clichés de Memphis Depay (à gauche) et de Lionel Messi (à droite) lors des huitièmes de finale des Pays-Bas et de l’Argentine au Mondial 2022. Adrian Dennis et Alfredo Estrella/AFP

Les choses très sérieuses commencent !

Après un début de tournoi maîtrisé pour les Pays-Bas, plus chaotique pour l’Argentine de Messi, les deux équipes s’affrontent vendredi en quart de finale, dans un choc qui est aussi un classique de la Coupe du monde.

L’Albiceleste face aux « Oranje », l’affiche convoque quelques souvenirs marquants, plus ou moins récents. En 1978, l’Argentine de Mario Kempes avait décroché son premier sacre mondial en battant les Pays-Bas en finale, à domicile. Plus récemment, les ciel et blanc se sont de nouveau imposés en demi-finale en 2014, au bout d’un match fermé et conclu aux tirs au but.

« Si on joue comme ça, ça ne va pas le faire »

Mais l’instant le plus lumineux est venu de Dennis Bergkamp, auteur d’un but de rêve lors du quart de finale remporté par son équipe à Marseille au Mondial 1998. Une action qui rappellera peut-être aux téléspectateurs de cette rencontre les envolées lyriques du commentateur batave, manquant de perdre sa voix en répétant à pleins poumons le nom du « Hollandais non volant » dans son micro. Un sobriquet attribué à l’ancien Gunner en référence à sa phobie de l’avion qui lui aura fait manquer nombre de matchs européens et internationaux, mais qui n’enlève rien à sa faculté d’inscrire des buts restés dans la légende de la Coupe du monde.

Le rendez-vous de vendredi au stade de Lusail, le plus grand du Mondial, où les formidables supporters argentins devraient encore assurer l’essentiel de l’ambiance, pourrait offrir ce type de moments de brillance tant l’affiche s’annonce de très haut niveau.

Côté néerlandais, on est porté par l’éclosion de Cody Gakpo, déjà auteur de trois buts au Qatar, et par la montée en puissance de Memphis Depay, buteur contre les États-Unis en 8e de finale (3-1) après avoir abordé le tournoi à petits pas.

Sans être époustouflants, les hommes de Louis Van Gaal ont avancé sereinement dans le tableau, avec un match nul contre l’Équateur (1-1) comme seul relatif faux-pas. L’expérimenté sélectionneur de 71 ans a tout de même haussé le ton à la pause face aux Américains. « Si on joue comme ça contre les meilleures équipes, ça ne va pas le faire », avait-il prévenu à l’égard de son effectif.

Foi en Messi

Nous y sommes, car les Pays-Bas vont donc se confronter vendredi à l’Argentine, débarquée au Qatar avec l’étiquette de premier outsider derrière le Brésil ou la France. Le pronostic a peut-être été légèrement revu à la baisse après un spectaculaire incident de parcours d’entrée, quand Lionel Messi et les siens ont été renversés par l’Arabie saoudite (2-1).

Mais dans la difficulté, les Argentins ont montré qu’ils avaient les idées claires, toujours habités par la foi intacte vouée en leur numéro 10, déjà trois fois buteur au Qatar et auteur d’une prestation merveilleuse en huitièmes de finale contre l’Australie (2-1).

« C’est beaucoup de joie d’avoir passé ce cap et d’avoir fait un pas de plus vers l’objectif », a résumé le joueur du PSG après ce succès acquis non sans quelques frayeurs face aux « Socceroos ».

Le talent de Messi et son état de forme exceptionnel restent les principaux arguments de l’Albiceleste, qui vise un troisième sacre après ceux de 1978 et de 1986, quand Diego Maradona avait gagné le Mondial presque à lui tout seul au Mexique.

Même s’il est entouré d’un groupe assez inexpérimenté, avec 19 joueurs qui disputent leur première Coupe du monde, Messi n’est pas tout à fait dans la même situation que Maradona.

Les jeunes Enzo Fernandez et Julian Alvarez ont montré qu’ils avaient du talent et Angel Di Maria, forfait contre l’Australie, pourrait revenir. L’absence de l’inépuisable Rodrigo De Paul, essentiel au tour précédent et incertain à cause d’un problème à une cuisse, fait en revanche figure de véritable vrai coup dur pour l’entre-jeu ciel et blanc.

Mais à dix jours de la fin de la Coupe du monde et à ces hauteurs, tout devient logiquement plus dur et plus tendu. En contrepartie, le constat de Virgil Van Dijk, patron de la solide défense néerlandaise, vaut pour tous, Argentins comme Néerlandais : « Nous sommes à trois matchs de la gloire. »

Source : AFP

Les choses très sérieuses commencent !Après un début de tournoi maîtrisé pour les Pays-Bas, plus chaotique pour l’Argentine de Messi, les deux équipes s’affrontent vendredi en quart de finale, dans un choc qui est aussi un classique de la Coupe du monde.L’Albiceleste face aux « Oranje », l’affiche convoque quelques souvenirs marquants, plus ou moins récents. En 1978,...

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