Couqley, qui a réintégré The Alleyway, s’étend sur 200 mètres carrés, avec la terrasse. Photo DR
Installé en 2009 dans « The Alleyway », une petite allée perpendiculaire à la rue Gouraud, Couqley avait fermé ses portes suite à l’explosion du 4 août 2020. Depuis le 11 novembre, ce resto mythique est de retour au même emplacement. Influencé par les bistrots de New York et de Paris, l’établissement réunit trois partenaires. Ali Daoud, aujourd’hui directeur général des lieux, n’a pas souhaité communiquer le montant investi dans la réouverture. Il avait cofondé la première branche avec Ziad Kamel, Alexis Couquelet et Patrick Sursock Cochrane. Ali Daoud est également investi dans The Alleyway Group qui chapeaute des établissements spécialisés dans le F&B depuis 2005 et dont Couqley fait partie. Aujourd’hui, il a à ses côtés Rayan Rifaï qui est responsable de la communication de Couqley. Cet entrepreneur connaît bien le monde de la restauration française et il a créé ses propres entreprises dans ce domaine en Serbie. La troisième partenaire est Lulu Abou Samra, qui occupe le poste de chef cuisinière. Formée aux États-Unis, elle a travaillé pendant plusieurs années dans des restaurants à New York.
L’enseigne Couqley ambitionne de devenir le leader des bistrots français dans la région du Moyen-Orient. En 2016, une branche a été ouverte à Dubaï, dans l’hôtel Mövenpick. La réouverture de Couqley au même endroit marque le grand retour de l’établissement au Liban, car la branche de Dbayé ouverte en 2013 avait dû fermer ses portes à cause de la pandémie de Covid-19 et de la crise financière.
Retour au lieu d’origine
L’emplacement n’a pas été choisi par hasard selon Ali Daoud : « C’est sur The Alleyway que nous avons ouvert pour la première fois en 2009. Outre le charme lié au lieu, les clients qui connaissent Couqley peuvent ainsi retrouver leurs marques, l’endroit évoque des souvenirs des premières années du bistrot. Nous avons repris le même esprit avec une touche de modernisation. D’autant plus que Gemmayzé reste un quartier de sortie très actif aujourd’hui. C’est positif pour nous. »
Inspiré par la cuisine traditionnelle française, le menu met le bœuf à l’honneur avec, à la carte, le steak tartare, l’entrecôte et le filet de bœuf. Le bistrot propose aussi le steak frites qui a fait la renommée de l’établissement lors de sa première ouverture selon Ali Daoud : « C’est notre plat phare. Personnellement, pour un menu idéal, je recommande les rouleaux de printemps au canard en entrée, puis la salade Couqley et le fameux steak frites, et, enfin, le pain perdu en dessert. » En parallèle, l’établissement propose une variété d’alcools. Le ticket moyen s’élève à 25 dollars pour un plat avec boisson. Pour des choix de plats plus sophistiqués, il peut monter jusqu’à 40 dollars, boisson incluse.
Couqley s’étend sur 200 mètres carrés, en incluant l’extérieur. Cette surface spacieuse exigeant des moyens importants, une vingtaine d’employés travaillent sur les lieux. À l’intérieur, le restaurant, qui comprend un bar, peut accueillir jusqu’à 70 clients dans un espace dont la décoration est inspirée des bistrots à la française. Il comprend également une terrasse pouvant accueillir 30 couverts. L’emplacement sur The Alleyway, une allée piétonne, permet aux clients attablés dehors de profiter d’un cadre discret et calme.
Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.
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