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Dernières Infos - Crise politique

Le Parlement réuni pour tenter, pour la huitième fois, d'élire un nouveau président


Le Parlement réuni pour tenter, pour la huitième fois, d'élire un nouveau président

Les députés libanais réunis au Parlement, le 10 novembre 2022 lors de la cinquième séance pour l'élection d'un nouveau président de la République. Photo Mohammad Yassine

A 11h jeudi, comme cela était le cas ces dernières semaines, le président du Parlement libanais Nabih Berry a ouvert une séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président. Il s'agit de la huitième réunion de ce type depuis le début de la période électorale, le 1er septembre, et toutes ont échoué jusque-là, faute d'accord politique. La première séance s'est tenue le 29 septembre.

Peu avant le début de la réunion, le quorum de présence de la majorité des deux tiers (86) des députés a été atteint, alors que huit élus étaient officiellement excusés pour leur absence.

Comme c'était déjà le cas lors des semaines précédentes, aucun consensus politique n'a été trouvé en amont de la réunion, comme c'est la coutume au Liban, et cette séance devrait tourner court, après un premier tour de vote pour la forme. 

Lors du premier tour, le président doit être élu avec 86 voix, alors qu'une majorité absolue de 65 voix est requise lors des tours suivants. Toutefois, jusque-là, la Chambre n'est toujours pas parvenue à un deuxième tour de vote, les députés du camp du Hezbollah et ses alliés se retirant de la séance à l'issue du dépouillement du premier tour, conduisant à chaque fois à la perte du quorum. A chaque nouvelle séance, M. Berry considère qu'il s'agit à nouveau d'un premier tour, et que le nombre de voix requis est de 86 pour élire un président. Une manoeuvre toutefois contraire à la Constitution.

Jusqu'à présent, lors des premiers tours, le Courant patriotique libre (CPL) et ses alliés, le Hezbollah et le mouvement Amal, continuent de voter blanc, faute d'entente sur un présidentiable, tandis que les députés de l'opposition ne s'entendent toujours pas sur un candidat unique. Plusieurs groupes parlementaires, comme celui des Forces libanaises et du Parti socialiste progressiste, votent pour le député de Zghorta, Michel Moawad.

Entre-temps, le pays demeure confronté pour la première fois de son histoire à une double vacance de l'Exécutif depuis l'expiration du mandat présidentiel de Michel Aoun le 31 octobre, alors que le gouvernement de Nagib Mikati est chargé d'expédier les affaires courantes depuis le 22 mai, à la suite des dernières législatives.

A 11h jeudi, comme cela était le cas ces dernières semaines, le président du Parlement libanais Nabih Berry a ouvert une séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président. Il s'agit de la huitième réunion de ce type depuis le début de la période électorale, le 1er septembre, et toutes ont échoué jusque-là, faute d'accord politique. La première séance s'est tenue...